Selon des sources indépendantes, Boukary Ndaou, a été arrêté dans les locaux de son journal par des hommes identifiés comme appartenant à la sécurité d'Etat. L’Agence France Presse (AFP) a cité un journaliste du Républicain qui explique que le directeur de publication a été arrêté à cause de la manchette de l’édition du 6 mars du journal qui publie une lettre ouverte de soldats combattant contre des islamistes armés dans le nord du Mali. La lettre ouverte dénonce les avantages accordés au capitaine Amadou Haya Sanogo, ancien putschiste, investit président du « Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité » depuis le 13 février 2013.
« Nous demandons aux autorités de libérer Boukary Ndaou. Malgré l’Etat d'urgence et cette période de guerre, la publication d’une lettre ouverte ne peut être un motif d’arrestation du journaliste pour avoir rendue publique une opinion », a déclaré Gabriel Baglo, directeur Afrique de la FIJ.
Des soldats actuellement au front déclarent dans la lettre ouverte être révoltés par les avantages accordés au capitaine Amadou Haya Sanogo qui, en sa nouvelle qualité de président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, devra avoir un salaire mensuel de près de 6000 Euros, environ 4 millions en monnaie locale au Mali.
En ces temps de guerre au Mali, la FIJ lance un appel à tous les journalistes sur le théâtre d’opération à s’entourer de toutes les garanties sécuritaires et professionnelles.
« Aucun reportage ne vaut la vie d’un journaliste. Les missions et reportages en zones dangereuses comme au Mali doivent être planifiées, les journalistes doivent bien être informés de l’environnement et des risques de tous ordres afin de mieux se préparer et d’agir en conséquence », a ajouté Baglo.
FIJ
« Nous demandons aux autorités de libérer Boukary Ndaou. Malgré l’Etat d'urgence et cette période de guerre, la publication d’une lettre ouverte ne peut être un motif d’arrestation du journaliste pour avoir rendue publique une opinion », a déclaré Gabriel Baglo, directeur Afrique de la FIJ.
Des soldats actuellement au front déclarent dans la lettre ouverte être révoltés par les avantages accordés au capitaine Amadou Haya Sanogo qui, en sa nouvelle qualité de président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, devra avoir un salaire mensuel de près de 6000 Euros, environ 4 millions en monnaie locale au Mali.
En ces temps de guerre au Mali, la FIJ lance un appel à tous les journalistes sur le théâtre d’opération à s’entourer de toutes les garanties sécuritaires et professionnelles.
« Aucun reportage ne vaut la vie d’un journaliste. Les missions et reportages en zones dangereuses comme au Mali doivent être planifiées, les journalistes doivent bien être informés de l’environnement et des risques de tous ordres afin de mieux se préparer et d’agir en conséquence », a ajouté Baglo.
FIJ
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