«Cette nouvelle loi constitue un recul grave pour la démocratie au Togo, car son seul objectif est de museler la presse privée dans ce pays» a déclaré Gabriel Baglo Directeur du Bureau Afrique de la FIJ. «Cette nouvelle loi est inopportune dans le contexte actuel» a-t-il ajouté.
L’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), membre associé de la FIJ, l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), le Conseil National des Patrons de Presse du Togo (CONAPP), Journalistes pour les Droits de l’Homme (JDHO-Togo) ont appris avec consternation, le vendredi 30 octobre 2009, le vote par l’Assemblée nationale du projet de loi organique modifiant la loi organique N°2004-021 du 15 décembre 2004 relative à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).
Selon le communiqué conjoint publié par ces organisations, la nouvelle loi stipule que la Haute Autorité, après une mise en demeure rendue publique, peut, entre autres, procéder au «retrait définitif de l’autorisation avec saisie des équipements» et à la «suspension de parution pour six (6) mois de la publication avec retrait de la carte de presse». Le comble selon toujours le communiqué, c’est que cette loi donne prérogative à la HAAC d’«organiser des séances d’Audition des professionnels des médias auteurs de fautes graves ». Ce qui traduit selon ces organisations une volonté manifeste du pouvoir de museler la presse privée à la veille des élections présidentielles de 2010 au Togo.
La FIJ appelle les autorités togolaises à plus de sérénité dans leurs relations avec la presse et lance un appel à un dialogue avec les syndicats et associations de journalistes pour une révision de cette loi en vue de permettre aux journalistes de travailler dans des conditions minimales de sécurité.
L’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), membre associé de la FIJ, l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), le Conseil National des Patrons de Presse du Togo (CONAPP), Journalistes pour les Droits de l’Homme (JDHO-Togo) ont appris avec consternation, le vendredi 30 octobre 2009, le vote par l’Assemblée nationale du projet de loi organique modifiant la loi organique N°2004-021 du 15 décembre 2004 relative à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).
Selon le communiqué conjoint publié par ces organisations, la nouvelle loi stipule que la Haute Autorité, après une mise en demeure rendue publique, peut, entre autres, procéder au «retrait définitif de l’autorisation avec saisie des équipements» et à la «suspension de parution pour six (6) mois de la publication avec retrait de la carte de presse». Le comble selon toujours le communiqué, c’est que cette loi donne prérogative à la HAAC d’«organiser des séances d’Audition des professionnels des médias auteurs de fautes graves ». Ce qui traduit selon ces organisations une volonté manifeste du pouvoir de museler la presse privée à la veille des élections présidentielles de 2010 au Togo.
La FIJ appelle les autorités togolaises à plus de sérénité dans leurs relations avec la presse et lance un appel à un dialogue avec les syndicats et associations de journalistes pour une révision de cette loi en vue de permettre aux journalistes de travailler dans des conditions minimales de sécurité.
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