La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a condamné aujourd’hui l’agression policière contre un journaliste freelance togolais, Noel Tadegnon et la confiscation de son matériel de travail.
« Nous condamnons fermement l’agression contre le journaliste Noël Tadegnon et demandons à la police de lui restituer son matériel de travail. Nous appelons les autorités togolaises à mener une enquête minutieuse pour faire toute la lumière sur les circonstances de l’agression», a déclaré Gabriel Baglo, directeur du Bureau Afrique de la FIJ.
La victime, Noël Tadegnon qui travaille pour Reuters Télévision et la TV7 témoigne que le vendredi 27 Avril dernier, il couvrait à Lomé vers 11 h une manifestation organisée par le Collectif «Sauvons le Togo» dans le cadre des festivités marquant la célébration de l’indépendance. En plein tournage, un commissaire divisionnaire dirigeant une colonne de policiers est venu lui demander pourquoi il ne filmait que la police.
«J’ai répondu que je n’ai pas filmé que la police. C’est par la suite que le commissaire a donné l’ordre de confisquer ma caméra et de m’embarquer. J’ai reçu un coup sur la tête qui m’a assommé. J’ai perdu connaissance et quand je me suis réveillé je n’ai plus vu ma caméra. Deux confrères m’ont amené à l’hôpital où j’ai fait un scanner et où on m’a prescrit des médicaments que je prends. J’y ai passé deux jours avant d’être libéré. Mais j’ai toujours des maux de tête », a expliqué Tadegnon.
« Nous dénonçons cette situation qui met à rude épreuve la sécurité du journaliste dans l’exercice de sa profession et la liberté des médias. Nous invitons le gouvernement et les responsables des forces de sécurité et de l’ordre à faciliter aux journalistes leur travail tout en leur assurant la sécurité sur les lieux de reportage », a déclaré Crédo Tetteh, Secrétaire général de l'Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT) un affilié de la FIJ.
L’UJIT et le Conseil national des patrons de presse du Togo ont rencontré les autorités du ministère de la Protection civile, de la police et de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) pour exprimer toute leur indignation.
La FIJ appelle les autorités togolaises à sensibiliser la police sur le rôle des médias afin de mettre fin à la violence contre les journalistes et les médias.
« Nous condamnons fermement l’agression contre le journaliste Noël Tadegnon et demandons à la police de lui restituer son matériel de travail. Nous appelons les autorités togolaises à mener une enquête minutieuse pour faire toute la lumière sur les circonstances de l’agression», a déclaré Gabriel Baglo, directeur du Bureau Afrique de la FIJ.
La victime, Noël Tadegnon qui travaille pour Reuters Télévision et la TV7 témoigne que le vendredi 27 Avril dernier, il couvrait à Lomé vers 11 h une manifestation organisée par le Collectif «Sauvons le Togo» dans le cadre des festivités marquant la célébration de l’indépendance. En plein tournage, un commissaire divisionnaire dirigeant une colonne de policiers est venu lui demander pourquoi il ne filmait que la police.
«J’ai répondu que je n’ai pas filmé que la police. C’est par la suite que le commissaire a donné l’ordre de confisquer ma caméra et de m’embarquer. J’ai reçu un coup sur la tête qui m’a assommé. J’ai perdu connaissance et quand je me suis réveillé je n’ai plus vu ma caméra. Deux confrères m’ont amené à l’hôpital où j’ai fait un scanner et où on m’a prescrit des médicaments que je prends. J’y ai passé deux jours avant d’être libéré. Mais j’ai toujours des maux de tête », a expliqué Tadegnon.
« Nous dénonçons cette situation qui met à rude épreuve la sécurité du journaliste dans l’exercice de sa profession et la liberté des médias. Nous invitons le gouvernement et les responsables des forces de sécurité et de l’ordre à faciliter aux journalistes leur travail tout en leur assurant la sécurité sur les lieux de reportage », a déclaré Crédo Tetteh, Secrétaire général de l'Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT) un affilié de la FIJ.
L’UJIT et le Conseil national des patrons de presse du Togo ont rencontré les autorités du ministère de la Protection civile, de la police et de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) pour exprimer toute leur indignation.
La FIJ appelle les autorités togolaises à sensibiliser la police sur le rôle des médias afin de mettre fin à la violence contre les journalistes et les médias.
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