En quête de rachat après son Mondial catastrophique, l’équipe de France n’a pas réussi son opération séduction. Les Bleus de Blanc se sont inclinés 1-0 face à la Biélorussie vendredi 3 septembre au Stade de France pour leur premier match dans le groupe D des qualifications pour l’Euro 2012. Pas de surprise dans le onze de départ, il correspondait à celui qu’avaient laissé entrevoir les mises en place à Clairefontaine, à une exception près. Le Rennais Yann Mvila avait finalement été préféré à Alou Diarra aux côtés d’Abou Diaby en milieu relayeur. Seul rescapé de la finale de la Coupe du monde 2006 présent sur la pelouse, Florent Malouda héritait pour sa part du brassard de capitaine.
Manque de fluidité
D’entrée, on sentait l’équipe de France prête à l‘aller de l’avant, selon les souhaits de Laurent Blanc. Cependant, avec ses 25 ans de moyenne d’âge et son peu de vécu collectif, elle manque encore trop d’assurance pour imposer son jeu, même face à une équipe européenne de troisième niveau comme la Biélorussie. Compte-tenu de ce manque de fluidité, les occasions étaient rares lors de vingt premières minutes équilibrées dans l’ensemble, les Biélorusses usant même de leur légère supériorité technique pour s’approcher dangereusement des buts de Lloris à plusieurs reprises.
L'entrée en jeu de Mathieu Valbuena à la place de Loïc Rémy, sorti sur blessure à la 33e mn (adducteurs), apportait un peu de rythme en attaque face à des adversaires qui accusaient le coup physiquement en fin de période. La plus belle opportunité française de la mi-temps intervenait juste avant la pause, une frappe de 25 m de Malouda détournée difficilement par le gardien Youri Zhevnov (45e).
Le pire scénario
Au retour des vestiaires, on retrouvait des Bleus plus saignants qui se créaient trois occasions en l’espace de deux minutes par Jérémy Ménez, Guillaume Hoarau et Mvila. Ils connaissaient quand même une grosse frayeur lorsque Vitali Rodionov s’échappait dans le dos de Philippe Mexès et d’Adil Rami. Heureusement pour eux, l’attaquant de BATE Borisov, seul à 15 m de Lloris, manquait le cadre (52e). Plus présent qu’en 1ère mi-temps Hoarau était tout près d’ouvrir la marque de la tête sur une remise de Malouda mais le ballon passait au-dessus de la cage (60e).
Plus la partie avançait et plus les visiteurs souffraient mais ni le lob de Valbuena (71e), ni son centre manqué de justesse par Malouda (83e) ne forçaient la décision. Et alors que le 0-0 pointait à l’horizon, la Biélorussie marquait sur l’une de ses rares attaques de la deuxième mi-temps: débordement entêté de Viatcheslav Hleb sur la gauche et centre en retrait pour Serguei Kislyak qui ne laissait aucune chance à Lloris. 1-0 pour la Biélorussie (86e).
C’est mal parti pour les Bleus en vue de l’Euro 2012. Seule satisfaction, et encore, la Roumanie a été tenue en échec sur son terrain par l’Albanie (1-1) dans le groupe D. Mais la Bosnie - à qui la France rend visite mardi 7 septembre - a fait le boulot en s’imposant 3-0 au Luxembourg. Une défaite mardi à Sarajevo compromettrait déjà sérieusement les chances françaises de voir l’Ukraine ou la Pologne dans deux ans. Décidément, les temps sont durs.
Manque de fluidité
D’entrée, on sentait l’équipe de France prête à l‘aller de l’avant, selon les souhaits de Laurent Blanc. Cependant, avec ses 25 ans de moyenne d’âge et son peu de vécu collectif, elle manque encore trop d’assurance pour imposer son jeu, même face à une équipe européenne de troisième niveau comme la Biélorussie. Compte-tenu de ce manque de fluidité, les occasions étaient rares lors de vingt premières minutes équilibrées dans l’ensemble, les Biélorusses usant même de leur légère supériorité technique pour s’approcher dangereusement des buts de Lloris à plusieurs reprises.
L'entrée en jeu de Mathieu Valbuena à la place de Loïc Rémy, sorti sur blessure à la 33e mn (adducteurs), apportait un peu de rythme en attaque face à des adversaires qui accusaient le coup physiquement en fin de période. La plus belle opportunité française de la mi-temps intervenait juste avant la pause, une frappe de 25 m de Malouda détournée difficilement par le gardien Youri Zhevnov (45e).
Le pire scénario
Au retour des vestiaires, on retrouvait des Bleus plus saignants qui se créaient trois occasions en l’espace de deux minutes par Jérémy Ménez, Guillaume Hoarau et Mvila. Ils connaissaient quand même une grosse frayeur lorsque Vitali Rodionov s’échappait dans le dos de Philippe Mexès et d’Adil Rami. Heureusement pour eux, l’attaquant de BATE Borisov, seul à 15 m de Lloris, manquait le cadre (52e). Plus présent qu’en 1ère mi-temps Hoarau était tout près d’ouvrir la marque de la tête sur une remise de Malouda mais le ballon passait au-dessus de la cage (60e).
Plus la partie avançait et plus les visiteurs souffraient mais ni le lob de Valbuena (71e), ni son centre manqué de justesse par Malouda (83e) ne forçaient la décision. Et alors que le 0-0 pointait à l’horizon, la Biélorussie marquait sur l’une de ses rares attaques de la deuxième mi-temps: débordement entêté de Viatcheslav Hleb sur la gauche et centre en retrait pour Serguei Kislyak qui ne laissait aucune chance à Lloris. 1-0 pour la Biélorussie (86e).
C’est mal parti pour les Bleus en vue de l’Euro 2012. Seule satisfaction, et encore, la Roumanie a été tenue en échec sur son terrain par l’Albanie (1-1) dans le groupe D. Mais la Bosnie - à qui la France rend visite mardi 7 septembre - a fait le boulot en s’imposant 3-0 au Luxembourg. Une défaite mardi à Sarajevo compromettrait déjà sérieusement les chances françaises de voir l’Ukraine ou la Pologne dans deux ans. Décidément, les temps sont durs.