Les relations entre Paris et Dakar "sont parfaitement bonnes", a assuré mardi le secrétaire d'Etat français à la Coopération Alain Joyandet, interrogé sur le départ annoncé de l'ambassadeur Jean-Christophe Rufin qui entretenait des relations parfois tendues avec le pouvoir sénégalais.
L'écrivain et diplomate avait annoncé vendredi qu'il quitterait, à la fin du mois, son poste d'ambassadeur au Sénégal où il a vécu, depuis trois ans, des périodes de tension avec le président Aboulaye Wade qui souhaitait son départ.
Jean-Christophe Rufin "a été nommé il y a trois ans comme tous nos ambassadeurs. Au bout de trois ans, il change d'affectation. Un successeur à M. Rufin sera désigné dès qu'il aura reçu l'agrément des autorités sénégalaises. Il se verra proposer une autre mission", a déclaré M. Joyandet devant l'Assemblée nationale.
"Il n'y a pas d'autres histoires. Avec les autorités sénagalaises, les relations sont parfaitement bonnes", a-t-il martelé.
Le ministre français a fait remarquer qu'"un ambassadeur qui représente notre pays à l'étranger (...) peut émettre un certain nombre d'avis qui correspondent à la position de la France, sans que pour autant les relations avec ce pays soient entâchées ou posent problème".
Dans une interview diffusée vendredi par Radio France internationale (RFI), M. Rufin avait déclaré: "Non, elle (la famille Wade) n?a pas obtenu ma tête, mais c?est vrai que la tendance dans ce pays, en tout cas en ce moment et avec ce régime, est sans doute de s?en prendre aux ambassadeurs quand les choses ne vont pas".
Jean-Christophe Rufin a connu un parcours atypique dans la diplomatie. Ancien médecin engagé dans l'action humanitaire, il est aussi écrivain et a été élu à l'Académie Française en 2008.
L'écrivain et diplomate avait annoncé vendredi qu'il quitterait, à la fin du mois, son poste d'ambassadeur au Sénégal où il a vécu, depuis trois ans, des périodes de tension avec le président Aboulaye Wade qui souhaitait son départ.
Jean-Christophe Rufin "a été nommé il y a trois ans comme tous nos ambassadeurs. Au bout de trois ans, il change d'affectation. Un successeur à M. Rufin sera désigné dès qu'il aura reçu l'agrément des autorités sénégalaises. Il se verra proposer une autre mission", a déclaré M. Joyandet devant l'Assemblée nationale.
"Il n'y a pas d'autres histoires. Avec les autorités sénagalaises, les relations sont parfaitement bonnes", a-t-il martelé.
Le ministre français a fait remarquer qu'"un ambassadeur qui représente notre pays à l'étranger (...) peut émettre un certain nombre d'avis qui correspondent à la position de la France, sans que pour autant les relations avec ce pays soient entâchées ou posent problème".
Dans une interview diffusée vendredi par Radio France internationale (RFI), M. Rufin avait déclaré: "Non, elle (la famille Wade) n?a pas obtenu ma tête, mais c?est vrai que la tendance dans ce pays, en tout cas en ce moment et avec ce régime, est sans doute de s?en prendre aux ambassadeurs quand les choses ne vont pas".
Jean-Christophe Rufin a connu un parcours atypique dans la diplomatie. Ancien médecin engagé dans l'action humanitaire, il est aussi écrivain et a été élu à l'Académie Française en 2008.