La question de la fin du franc CFA refait surface, et cette fois, elle pourrait bien annoncer un tournant majeur dans les relations économiques entre la France et ses anciennes colonies africaines. Selon, l'économiste international, Magaye Gaye se basant sur des informations récentes et les déclarations d'Emmanuel Macron, il semble que la France soit en train de reconsidérer sa politique monétaire en Afrique, et envisagerait de rompre définitivement avec le franc CFA. Selon toujours l'ancien fonctionnaire de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), à la place, un nouveau partenariat pourrait voir le jour sous un nom étonnant : "MANIKÉA".
le MANIKÉA :
Ce terme, bien qu’encore inconnu, semble désigner un bloc de pays africains dont les initiales forment le sigle "MANIKÉA". Selon cette hypothèse fournie par monsieur Gaye, l'acronyme ferait référence aux pays suivants :
MA : Maroc
NI : Nigeria
K : Kenya
É : Éthiopie
A : Afrique du Sud
Un choix que Magaye Gaye juge "surprenant mais stratégique". De son avis, il pourrait redéfinir les relations de la France avec les pays du continent africain. Si ces pays rejoignent ce projet, cela signifierait une rupture nette avec l’ancienne zone CFA et une nouvelle dynamique de coopération basée sur des intérêts communs bien différents de ceux du passé.
Certains analystes estiment que cette initiative pourrait marquer la fin d’une ère pour les anciennes puissances coloniales, qui cherchent à se détacher des anciennes structures de pouvoir monétaires. De l'avis de l'économiste Magaye Gaye, la question qui se pose est la suivante : la France cherche-t-elle à tourner la page du franc CFA, trop lié à son histoire coloniale, pour embrasser une nouvelle stratégie économique avec des pays puissants du continent africain ?
Pour lui, derrière cette manœuvre, il y a peut-être un désir de Paris de se redéfinir sur la scène internationale, en adoptant de nouveaux partenariats plus alignés sur la réalité géopolitique actuelle. Certains y voient même une forme de revanche, une manière de redessiner son influence économique et politique dans un contexte mondial de plus en plus multipolaire.
Si la France semble prête à évoluer, il y a certains pays qui ont déjà amorcé ce virage. Le Niger, le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal, parmi d'autres, ont d’ores et déjà exprimé leurs intentions de se détourner du franc CFA. Ces nations, loin d’être influencées par les stratégies françaises, se sont engagées sur la voie de l’autonomie économique et monétaire. Leurs initiatives ont souvent été perçues comme des réponses à une domination historique qu’ils souhaitent désormais dépasser.
L’évolution vers cette nouvelle monnaie, le "MANIKÉA", pourrait entraîner des bouleversements économiques, politiques et sécuritaires importants. Dans ce contexte, a confié monsieur Gaye, "les pays membres de la zone CFA auraient tout intérêt à se réunir rapidement pour anticiper les effets de cette nouvelle donne. Il s’agit d’une question de souveraineté, mais aussi de développement, car le passage à un autre modèle monétaire pourrait bouleverser les équilibres actuels".
Il est donc fort probable que la fin du franc CFA se dessine dans les années à venir. Si elle se concrétise, cela représenterait un moment charnière pour les nations africaines. La fin du CFA ne serait pas seulement une question économique, mais un symbole de rupture avec un passé colonial, une affirmation de la volonté des pays africains de s’orienter vers un avenir plus autonome et plus solidaire.
le MANIKÉA :
Ce terme, bien qu’encore inconnu, semble désigner un bloc de pays africains dont les initiales forment le sigle "MANIKÉA". Selon cette hypothèse fournie par monsieur Gaye, l'acronyme ferait référence aux pays suivants :
MA : Maroc
NI : Nigeria
K : Kenya
É : Éthiopie
A : Afrique du Sud
Un choix que Magaye Gaye juge "surprenant mais stratégique". De son avis, il pourrait redéfinir les relations de la France avec les pays du continent africain. Si ces pays rejoignent ce projet, cela signifierait une rupture nette avec l’ancienne zone CFA et une nouvelle dynamique de coopération basée sur des intérêts communs bien différents de ceux du passé.
Certains analystes estiment que cette initiative pourrait marquer la fin d’une ère pour les anciennes puissances coloniales, qui cherchent à se détacher des anciennes structures de pouvoir monétaires. De l'avis de l'économiste Magaye Gaye, la question qui se pose est la suivante : la France cherche-t-elle à tourner la page du franc CFA, trop lié à son histoire coloniale, pour embrasser une nouvelle stratégie économique avec des pays puissants du continent africain ?
Pour lui, derrière cette manœuvre, il y a peut-être un désir de Paris de se redéfinir sur la scène internationale, en adoptant de nouveaux partenariats plus alignés sur la réalité géopolitique actuelle. Certains y voient même une forme de revanche, une manière de redessiner son influence économique et politique dans un contexte mondial de plus en plus multipolaire.
Si la France semble prête à évoluer, il y a certains pays qui ont déjà amorcé ce virage. Le Niger, le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal, parmi d'autres, ont d’ores et déjà exprimé leurs intentions de se détourner du franc CFA. Ces nations, loin d’être influencées par les stratégies françaises, se sont engagées sur la voie de l’autonomie économique et monétaire. Leurs initiatives ont souvent été perçues comme des réponses à une domination historique qu’ils souhaitent désormais dépasser.
L’évolution vers cette nouvelle monnaie, le "MANIKÉA", pourrait entraîner des bouleversements économiques, politiques et sécuritaires importants. Dans ce contexte, a confié monsieur Gaye, "les pays membres de la zone CFA auraient tout intérêt à se réunir rapidement pour anticiper les effets de cette nouvelle donne. Il s’agit d’une question de souveraineté, mais aussi de développement, car le passage à un autre modèle monétaire pourrait bouleverser les équilibres actuels".
Il est donc fort probable que la fin du franc CFA se dessine dans les années à venir. Si elle se concrétise, cela représenterait un moment charnière pour les nations africaines. La fin du CFA ne serait pas seulement une question économique, mais un symbole de rupture avec un passé colonial, une affirmation de la volonté des pays africains de s’orienter vers un avenir plus autonome et plus solidaire.
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