Les militaires bissau-guinéens ont d’abord pris le contrôle de la radio nationale. Puis ils ont occupé le siège du parti au pouvoir, le PAIGC. Ils ont également installé un cordon de sécurité autour du palais présidentiel, et arrêté plusieurs responsables politiques qui ont été conduits à l’état-major.
Mais le principal objectif des mutins hier a semble-t-il été la résidence du Premier ministre, Carlos Gomes Junior, au centre-ville. Le bâtiment a été attaqué à l’arme légère et aux roquettes RPG jusqu’en milieu de soirée. Puis le calme est revenu, sans qu’on sache exactement ce que le Premier ministre était devenu.
On ignore également ce qui a poussé les militaires à intervenir une nouvelle fois dans la capitale. Le pays est en pleine période électorale. Le second tour de l’élection présidentielle était prévu le 29 avril prochain. Il devait départager Carlos Gomes Junior et l’opposant Kumba Yala.
Dans l’après-midi d’hier, Kumba Yala et quatre autres responsables de l’opposition ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont appelé leurs militants et sympathisants à ne pas aller voter le 29. Yala, qui possède de solides connexions dans l’armée a également menacé toute personne qui s’aventurerait à battre campagne. S’agit-il d’une simple coïncidence, ou ces propos ont-ils été l’un des déclencheurs de l’intervention des militaires ?
Un habitant de Bissau qui se trouvait en centre-ville, non loin de la résidence attaquée du Premier ministre, témoigne de la violence des tirs.
Un habitant de Bissau, la capitale
Témoignage
« On a entendu des tirs violents à l’arme lourde tout près de la résidence du Premier ministre. Les militaires étaient partout, et ils ont coupé l’électricité. On a peur, il n’y a plus de sécurité. »
Daniel Kablan Duncan, ministre ivoirien des Affaires étrangères, qui présidait le Conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao, hier à Abidjan, sur le Mali et la Guinée- Bissau justement, a condamné cette tentative de coup d'Etat.
RFI
Mais le principal objectif des mutins hier a semble-t-il été la résidence du Premier ministre, Carlos Gomes Junior, au centre-ville. Le bâtiment a été attaqué à l’arme légère et aux roquettes RPG jusqu’en milieu de soirée. Puis le calme est revenu, sans qu’on sache exactement ce que le Premier ministre était devenu.
On ignore également ce qui a poussé les militaires à intervenir une nouvelle fois dans la capitale. Le pays est en pleine période électorale. Le second tour de l’élection présidentielle était prévu le 29 avril prochain. Il devait départager Carlos Gomes Junior et l’opposant Kumba Yala.
Dans l’après-midi d’hier, Kumba Yala et quatre autres responsables de l’opposition ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont appelé leurs militants et sympathisants à ne pas aller voter le 29. Yala, qui possède de solides connexions dans l’armée a également menacé toute personne qui s’aventurerait à battre campagne. S’agit-il d’une simple coïncidence, ou ces propos ont-ils été l’un des déclencheurs de l’intervention des militaires ?
Un habitant de Bissau qui se trouvait en centre-ville, non loin de la résidence attaquée du Premier ministre, témoigne de la violence des tirs.
Un habitant de Bissau, la capitale
Témoignage
« On a entendu des tirs violents à l’arme lourde tout près de la résidence du Premier ministre. Les militaires étaient partout, et ils ont coupé l’électricité. On a peur, il n’y a plus de sécurité. »
Daniel Kablan Duncan, ministre ivoirien des Affaires étrangères, qui présidait le Conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao, hier à Abidjan, sur le Mali et la Guinée- Bissau justement, a condamné cette tentative de coup d'Etat.
RFI
Autres articles
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement