Des cas suspects de fièvre hémorragique ont été signalés dans la périphérie de Conakry par les ONG et qui auraient fait deux morts. Le département de la Santé n'a pas encore formellement annoncé l'existence du virus Ebola dans la capitale.
C'est pourquoi la panique n'a pas encore gagné les habitants. Mais par précautions, des consignes de prudence ont été données aux 2 millions habitants de Conakry. Jusque là, cette maladie a surtout été identifiée dans le sud du pays où 59 cas de décès ont été enregistrés.
Mobilisation des ONG
Macenta et Guéckedou, les deux zones les plus touchés sont considérés comme deux zones à risque. C'est pourquoi les efforts sont concentrés dans cette zone où d'importants moyens sont en train d'être acheminés par notamment le fonds des Nations unies de l'enfance. L'ONG a pris des mesures pour réduire les risques pour les enfants
En collaboration avec le ministère de la Santé, l'Unicef a acheminé dans les zones les plus touchés 5 tonnes de médicaments et d'équipement médicaux pour protéger le personnel médical et trait les malades. Médecins sans frontières est aussi dans la course. Plus de 3 000 tonnes de médicaments vont être acheminés dans la région où 24 médecins, infirmiers, logisticiens, et spécialistes de l'assainissement et de l'hygiène y sont déployés.
Source : Rfi.fr