Les habitants de Malabo, située sur la partie insulaire du territoire équato-guinéen, ont été réveillés par des tirs nourris qui ont retenti près du palais présidentiel.
Le gouvernement du petit Etat d'Afrique centrale a assuré qu'il ne s'agissait pas d'un coup d'Etat, selon l'Espagne, ancienne puissance coloniale. Aucun responsable équato-guinéen n'a pu être joint directement dans l'immédiat.
"Cela ressemble plus à un acte criminel qu'à quelque chose de politique. Le gouvernement de Guinée équatoriale a exclu un coup d'Etat. Pour l'heure, la situation est calme", a déclaré le porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères.
Le pays, troisième producteur pétrolier d'Afrique sub-saharienne, est marqué par l'instabilité depuis des décennies. En 2004, plusieurs dizaines de mercenaires étrangers avaient tenté de renverser l'actuel président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Selon le porte-parole du gouvernement Jeronimo Osa, cité par l'agence de presse espagnole EFE, l'attaque a été commise par un groupe armé opérant dans le golfe de Guinée, aux abords du delta du Niger voisin. Des attaques similaires lancées à partir de la mer ont déjà eu lieu en Guinée équatoriale ainsi qu'au Cameroun.
Osa a déclaré que les assaillants étaient arrivés à bord de vedettes et avaient été repoussés par la garde présidentielle. Des militaires ont pris position dans les rues, a ajouté EFE, parlant de deux victimes, sans préciser dans quel camp.
"Nous avons été réveillés par des coups de feu vers 4h00 du matin. Cela a duré trois heures environ. Ça venait de la présidence. Maintenant c'est calme", a déclaré un habitant de Malabo, interrogé par téléphone. "On attend des informations. La ville est bloquée. On ne peut pas entrer", a-t-il ajouté.
Un autre habitant a toutefois déclaré que les coups de feu provenaient d'une autre partie de la ville.
"On m'a dit que deux ou trois bateaux avaient accosté et que la fusillade avait commencé, que l'armée avait répondu avec les forces terrestres, navales et aériennes et que la situation était désormais maîtrisée", a dit cet habitant sans citer la source de ses informations.
Des hélicoptères et des avions de combat gouvernementaux ont participé à la riposte des forces gouvernementales, a déclaré un habitant occidental, qui a préféré rester anonyme.
source : Reuters
Le gouvernement du petit Etat d'Afrique centrale a assuré qu'il ne s'agissait pas d'un coup d'Etat, selon l'Espagne, ancienne puissance coloniale. Aucun responsable équato-guinéen n'a pu être joint directement dans l'immédiat.
"Cela ressemble plus à un acte criminel qu'à quelque chose de politique. Le gouvernement de Guinée équatoriale a exclu un coup d'Etat. Pour l'heure, la situation est calme", a déclaré le porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères.
Le pays, troisième producteur pétrolier d'Afrique sub-saharienne, est marqué par l'instabilité depuis des décennies. En 2004, plusieurs dizaines de mercenaires étrangers avaient tenté de renverser l'actuel président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Selon le porte-parole du gouvernement Jeronimo Osa, cité par l'agence de presse espagnole EFE, l'attaque a été commise par un groupe armé opérant dans le golfe de Guinée, aux abords du delta du Niger voisin. Des attaques similaires lancées à partir de la mer ont déjà eu lieu en Guinée équatoriale ainsi qu'au Cameroun.
Osa a déclaré que les assaillants étaient arrivés à bord de vedettes et avaient été repoussés par la garde présidentielle. Des militaires ont pris position dans les rues, a ajouté EFE, parlant de deux victimes, sans préciser dans quel camp.
"Nous avons été réveillés par des coups de feu vers 4h00 du matin. Cela a duré trois heures environ. Ça venait de la présidence. Maintenant c'est calme", a déclaré un habitant de Malabo, interrogé par téléphone. "On attend des informations. La ville est bloquée. On ne peut pas entrer", a-t-il ajouté.
Un autre habitant a toutefois déclaré que les coups de feu provenaient d'une autre partie de la ville.
"On m'a dit que deux ou trois bateaux avaient accosté et que la fusillade avait commencé, que l'armée avait répondu avec les forces terrestres, navales et aériennes et que la situation était désormais maîtrisée", a dit cet habitant sans citer la source de ses informations.
Des hélicoptères et des avions de combat gouvernementaux ont participé à la riposte des forces gouvernementales, a déclaré un habitant occidental, qui a préféré rester anonyme.
source : Reuters