"Des mesures particulières, notamment (d'ordre) économique et consulaires" pourraient être prises à l'encontre de la Suisse si le pays européen ne présente pas ses excuses concernant l'arrestation d'Hannibal Kadhafi et ne sanctionne pas ceux qui ont été à l'origine de son interpellation, souligne le ministère dans un communiqué.
Il ne fournit pas plus de détails sur la nature des mesures, mais exige que Berne accepte les conclusions d'une commission d'enquête libyenne qui a estimé que l'arrestation du fils de Moammar Kadhafi était illégale et "infondée". Le ministère demande également que la Suisse, en plus de présenter ses excuses, octroie à Hannibal Kadhafi et à sa famille des "compensations financières appropriées".
Hannibal Kadhafi et son épouse Aline ont été interpellés en juillet dernier dans un hôtel de Genève, sous l'accusation d'avoir maltraité deux domestiques, un Marocain et une Tunisienne.
Soupçonnés de lésions corporelles simples, menaces et contrainte, ils ont été libérés après deux jours de détention suite au versement d'une caution d'un demi-million de francs suisses.
En septembre, la procédure pénale engagée en Suisse contre le couple a été classée. Au lendemain du retrait de la plainte déposée par deux domestiques contre Hannibal Kadhafi et son épouse, le procureur général Daniel Zappelli a annoncé qu'il mettait un terme à l'enquête ouverte en juillet pour lésions corporelles simples, menaces et contrainte à Genève.
Mais l'affaire a provoqué la colère de Tripoli et de fortes tensions. La Libye a rappelé certains de ses diplomates présents en Suisse, a suspendu la délivrance de visas aux ressortissants suisses, réduit le nombre de vols vers la Suisse et interpellé deux ressortissants suisses, qui ont plus tard été libérés sous caution mais ont reçu l'ordre de rester en Libye.
En octobre, la compagnie pétrolière libyenne a par ailleurs annoncé qu'elle avait cessé ses livraisons de brut à la Suisse.
Il ne fournit pas plus de détails sur la nature des mesures, mais exige que Berne accepte les conclusions d'une commission d'enquête libyenne qui a estimé que l'arrestation du fils de Moammar Kadhafi était illégale et "infondée". Le ministère demande également que la Suisse, en plus de présenter ses excuses, octroie à Hannibal Kadhafi et à sa famille des "compensations financières appropriées".
Hannibal Kadhafi et son épouse Aline ont été interpellés en juillet dernier dans un hôtel de Genève, sous l'accusation d'avoir maltraité deux domestiques, un Marocain et une Tunisienne.
Soupçonnés de lésions corporelles simples, menaces et contrainte, ils ont été libérés après deux jours de détention suite au versement d'une caution d'un demi-million de francs suisses.
En septembre, la procédure pénale engagée en Suisse contre le couple a été classée. Au lendemain du retrait de la plainte déposée par deux domestiques contre Hannibal Kadhafi et son épouse, le procureur général Daniel Zappelli a annoncé qu'il mettait un terme à l'enquête ouverte en juillet pour lésions corporelles simples, menaces et contrainte à Genève.
Mais l'affaire a provoqué la colère de Tripoli et de fortes tensions. La Libye a rappelé certains de ses diplomates présents en Suisse, a suspendu la délivrance de visas aux ressortissants suisses, réduit le nombre de vols vers la Suisse et interpellé deux ressortissants suisses, qui ont plus tard été libérés sous caution mais ont reçu l'ordre de rester en Libye.
En octobre, la compagnie pétrolière libyenne a par ailleurs annoncé qu'elle avait cessé ses livraisons de brut à la Suisse.
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