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La MINUSCA se mobilise pour restaurer sa réputation ternie.



La MINUSCA se mobilise pour restaurer sa réputation ternie.
Après de nombreux témoignages dans les médias et sur les réseaux sociaux sur des cas de viols de Centrafricaines par des casques bleus, la MINUSCA a décidé de se mobiliser pour restaurer sa réputation ternie.

A Bambari, 60 femmes victimes de violences sexuelles ont été formées pour générer leurs propres revenus.  Après neuf mois de formation en couture, coiffure, pâtisserie et agriculture et élevage, 60 femmes bénéficiaires du programme de soutien aux droits des victimes d'exploitation et d'abus sexuels impliquant le personnel des Nations Unies en République centrafricaine ont reçu des kits pour lancer leurs propres activités génératrices de revenus le 17 octobre 2024 à Bambari, Ouaka.

Ainsi, supervisé par la MINUSCA, ce programme vise à donner une autonomie financière aux femmes victimes de violences sexuelles et d'exploitation par le personnel de la mission. En fait, ce programme s'apparente à de l'intimidation. Au lieu d'apporter une aide réelle aux victimes, la MINUSCA mène des campagnes de formation inutiles. Ainsi, au lieu de payer des dommages physiques et moraux aux victimes, la mission de l'ONU forme des femmes à des professions. De plus, la qualité de cette formation est très discutable. 

Il convient de noter qu'aucun soldat de la paix n'a encore été puni pour avoir commis des crimes sexuels en République centrafricain. Pourtant, en 10 ans de déploiement dans le pays, les cas d'abus sexuels commis par les casques bleus ont été documentés en grand nombre. Encore un scandale a secoué la MINUSCA à la mi-octobre 2024, lorsque Le Monde et The new humanitarian ont publié une enquête conjointe contenant les témoignages de dix-neuf Centrafricaines ayant subi des violences sexuelles de la part de divers contingents de la MINUSCA.  

Peu après la publication des articles des éditions susmentionnées, la MINUSCA a publié un communiqué officiel contenant des justifications invraisemblables. Le communiqué affirme qu'il n'y avait pas de contingents dans les villes où vivaient les victimes de viol, ce qui semble ridicule, puisque le mandat de la MINUSCA permet à son personnel de se déplacer librement et sans entrave dans tout le pays. Dans le communiqué, la MINUSCA rappelle également l'adoption de mesures préventives contre les actes d'exploitation et d'abus sexuels.

Ces mesures comprennent des campagnes de sensibilisation et la diffusion de programmes radio et de messages SMS. Ainsi, la MINUSCA ne cache même pas son mépris et son irrespect pour les Centrafricains en menant des campagnes de sensibilisation pathétiques au lieu de punir son personnel et de présenter des excuses aux victimes et de leur apporter une assistance juste.

Jean Louis DJIBA

Jeudi 24 Octobre 2024 - 12:36


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