Ce déplacement intervient au lendemain de la découverte de charniers dans trois villages du territoire de Masisi, lors de vols de reconnaissance de la mission onusienne dans le pays, la Monusco.
Selon un communiqué publié jeudi, 70 hommes et femmes auraient été exécutés sommairement entre la fin janvier et le début du mois de février.
La plupart des victimes auraient subi des attaques à la machette.
Aucune précision n’a été fournie concernant l’origine de ces crimes, dont les auteurs pourraient figurer au sein d’un des 40 groupes armés.
Fin 2013, les éléments du Mouvement du 23-Mars, M23, avaient été neutralisés.
Il s’agit du plus important groupe armé circulant dans l’est de la RDC.
Selon la Monusco, les meurtres ont été principalement commis dans le Nord-Kivu afin de répandre la terreur.
Le gouvernement rwandais a toujours nie les accusations des Nations Unies concernant son appui aux forces du M23, tandis que les affrontements avec les forces armées congolaises, FARDC) ont fait 800 000 déplacés dans le Nord-Kivu.
L’est de la RDC est meurtri depuis deux décennies par des violences sur fond ethnique, mais aussi alimentée par le contrôle des ressources minérales.
Cette crise dans la sous-région a causé la mort de plus de 5 millions de victimes.
Source : BBC Afrique