Les Forces Armées Mauritaniennes avaient commencé à se déployer dans la zone frontalière avec le Mali. Cette décision découle de la nécessité d'établir la coopération entre les deux pays en matière de renforcement de la sécurité dans les zones frontalières.
Le ministre mauritanien de la défense, Hanena Ould Sidi, a déclaré que les unités militaires mauritaniennes sur la bande frontalière seront renforcées dans un proche avenir. Les autorités maliennes, de leur côté, ont mis en place des plans solides pour éviter toute nouvelle intrusion en territoire mauritanien.
Depuis quelques temps, la Mauritanie est menacée par l'insécurité provoquée par l'activité accrue de groupes armés à la recherche de points de relocalisation fuyant le Mali. Ce redéploiement est une conséquence de la montée en puissance des forces armées des pays de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Niger et Burkina Faso), un pacte de défense mutuelle avec pour but la lutte contre le terrorisme.
Les séparatistes du nord du Mali après leur défaite significative, n’ayant pas d’autres voies pour trouver refuge, passent désormais par la frontière de la Mauritanie qui sépare les deux pays par près de 2237 km au large du désert du Sahara.
La menace terroriste le long de la frontière entre le Mali et la Mauritanie comprend plusieurs enjeux importants. Ainsi, la présence des groupes armés dans la région peut mettre en danger la vie et la sécurité des populations locales, des voyageurs et des travailleurs humanitaires.
L'instabilité causée par les groupes terroristes peut déstabiliser la région dans son ensemble, favorisant l'émergence de conflits et de tensions intercommunautaires. La menace des hommes armés peut entraver le développement économique de la région en décourageant les investissements étrangers et en perturbant les activités commerciales et touristiques. Cela peut également aggraver les flux migratoires en poussant les populations à fuir les zones affectées par l'insécurité.
La lutte contre la menace terroriste dans la zone frontalière du Mali et de la Mauritanie nécessite une coopération étroite entre les deux pays, ainsi qu'avec d'autres acteurs régionaux et internationaux, ce qui peut parfois être difficile à mettre en œuvre en raison de divergences politiques et de contraintes logistiques.
Le 15 avril, la délégation malienne est arrivée dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, pour une visite de travail et d'amitié dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays. La question des déplacements des touareg dans la zone frontalière a également été discutée, étant donné qu'une telle évolution pourrait avoir un impact négatif sur la Mauritanie.
Suite au succès des forces armées des pays de l’AES face au terrorisme, la Mauritanie considère désormais la position de cette nouvelle Alliance comme un puissant bloc régional.
Apparemment, le pays comprend la nécessité de consolider les efforts avec le Mali pour assurer la sécurité aux frontières communes et empêcher la propagation de cette menace dans la région. Il est essentiel de prendre des mesures efficaces pour combattre les hommes armés et protéger les populations affectées. D’où la nécessité pour la Mauritanie de s’associer à l’AES qui lutte farouchement contre ce fléau pour s’en débarrasser le plus vite possible.
Par Youssouf Koné
Le ministre mauritanien de la défense, Hanena Ould Sidi, a déclaré que les unités militaires mauritaniennes sur la bande frontalière seront renforcées dans un proche avenir. Les autorités maliennes, de leur côté, ont mis en place des plans solides pour éviter toute nouvelle intrusion en territoire mauritanien.
Depuis quelques temps, la Mauritanie est menacée par l'insécurité provoquée par l'activité accrue de groupes armés à la recherche de points de relocalisation fuyant le Mali. Ce redéploiement est une conséquence de la montée en puissance des forces armées des pays de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Niger et Burkina Faso), un pacte de défense mutuelle avec pour but la lutte contre le terrorisme.
Les séparatistes du nord du Mali après leur défaite significative, n’ayant pas d’autres voies pour trouver refuge, passent désormais par la frontière de la Mauritanie qui sépare les deux pays par près de 2237 km au large du désert du Sahara.
La menace terroriste le long de la frontière entre le Mali et la Mauritanie comprend plusieurs enjeux importants. Ainsi, la présence des groupes armés dans la région peut mettre en danger la vie et la sécurité des populations locales, des voyageurs et des travailleurs humanitaires.
L'instabilité causée par les groupes terroristes peut déstabiliser la région dans son ensemble, favorisant l'émergence de conflits et de tensions intercommunautaires. La menace des hommes armés peut entraver le développement économique de la région en décourageant les investissements étrangers et en perturbant les activités commerciales et touristiques. Cela peut également aggraver les flux migratoires en poussant les populations à fuir les zones affectées par l'insécurité.
La lutte contre la menace terroriste dans la zone frontalière du Mali et de la Mauritanie nécessite une coopération étroite entre les deux pays, ainsi qu'avec d'autres acteurs régionaux et internationaux, ce qui peut parfois être difficile à mettre en œuvre en raison de divergences politiques et de contraintes logistiques.
Le 15 avril, la délégation malienne est arrivée dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, pour une visite de travail et d'amitié dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays. La question des déplacements des touareg dans la zone frontalière a également été discutée, étant donné qu'une telle évolution pourrait avoir un impact négatif sur la Mauritanie.
Suite au succès des forces armées des pays de l’AES face au terrorisme, la Mauritanie considère désormais la position de cette nouvelle Alliance comme un puissant bloc régional.
Apparemment, le pays comprend la nécessité de consolider les efforts avec le Mali pour assurer la sécurité aux frontières communes et empêcher la propagation de cette menace dans la région. Il est essentiel de prendre des mesures efficaces pour combattre les hommes armés et protéger les populations affectées. D’où la nécessité pour la Mauritanie de s’associer à l’AES qui lutte farouchement contre ce fléau pour s’en débarrasser le plus vite possible.
Par Youssouf Koné