Après l’enlèvement des Espagnols le 29 novembre, le président Abdel Aziz avait mis en cause les erreurs sécuritaires des régimes précédents et promis des réformes. Dans la foulée un projet de loi avait été présenté visant, selon le ministre de la Défense Hamadi Ould Hamadi, à combler les insuffisances constatées dans la législation nationale en matière de lutte contre le terrorisme et à adapter celle-ci aux exigences de ce fléau.
Adoptée par le Sénat, mardi dernier, cette loi élargit le champ d’action des forces de sécurité à l’encontre de toute personne suspectée de terrorisme. Les écoutes téléphoniques sont facilitées, les perquisitions auparavant interdites après 22 heures sont désormais possibles à toute heure et les actes criminels à caractère terroriste deviennent imprescriptibles.
La loi prévoit également un renforcement de la coopération entre la Mauritanie et les autres pays en matière d’échange d’informations et d’extradition de suspects.
Pour appliquer efficacement cette nouvelle législation, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), s’est doté mercredi d’un cabinet d’instruction judiciaire spécifiquement dédié aux affaires relevant du terrorisme et de la sécurité d’Etat.
Le cabinet a été confié à un juge qui connaît bien ce domaine puisqu’il a notamment instruit le dossier des assassins présumés des quatre Français tués à Aleg en 2007 ; des hommes toujours en attente de jugement comme une soixantaine d’autres terroristes présumés détenus en Mauritanie. Al-Qaïda au Maghreb islamique réclamerait d’ailleurs la libération de plusieurs d’entres eux en échange des otages espagnols.
Adoptée par le Sénat, mardi dernier, cette loi élargit le champ d’action des forces de sécurité à l’encontre de toute personne suspectée de terrorisme. Les écoutes téléphoniques sont facilitées, les perquisitions auparavant interdites après 22 heures sont désormais possibles à toute heure et les actes criminels à caractère terroriste deviennent imprescriptibles.
La loi prévoit également un renforcement de la coopération entre la Mauritanie et les autres pays en matière d’échange d’informations et d’extradition de suspects.
Pour appliquer efficacement cette nouvelle législation, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), s’est doté mercredi d’un cabinet d’instruction judiciaire spécifiquement dédié aux affaires relevant du terrorisme et de la sécurité d’Etat.
Le cabinet a été confié à un juge qui connaît bien ce domaine puisqu’il a notamment instruit le dossier des assassins présumés des quatre Français tués à Aleg en 2007 ; des hommes toujours en attente de jugement comme une soixantaine d’autres terroristes présumés détenus en Mauritanie. Al-Qaïda au Maghreb islamique réclamerait d’ailleurs la libération de plusieurs d’entres eux en échange des otages espagnols.
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