Le journaliste et analyste politique Mame Less Camara a déclaré dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères de L’Obs que les prochaines élections présidentielles ne seront pas bipolaires.
«Jusqu’ici, les analystes mettent le grand plan sur ces protagonistes historiques, très dynamiques ; mais on sait que ce ne sera pas une confrontation bipolaire entre une coalition de l’opposition et une majorité sortante», a analysé Mame Less Camara.
Selon lui, «ça va ouvrir la voie à une multitude de candidatures» qui vont émaner de partis politiques qui, jusqu’ici, n’ont intégré aucune de ces deux coalitions.
«Il y a ce groupe constitué par des partis non alignés ; il y a aussi le fait que des personnalités qui pensent que leur coefficient personnel est suffisamment élevé pour qu’ils puissent faire face aux électeurs et leur demander leurs suffrages n’ont pas encore renoncé», a fait remarqué l’enseignant au CESTI.
A l’en croire, il y en a deux ou trois qui vont annoncer leur candidature.
«Il y a aussi ce qui est devenu classique, les candidatures indépendantes ; des gens qui estiment que les politiciens sont tous pourris, qu’il faut les balayer et renouveler la classe dirigeante en cooptant du côté de ceux qui n’ont pas de comptes à rendre à des mouvances politiques».
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le journaliste a tranché qu’on va vers une décomposition et une recomposition de la classe politique sénégalaise. «Nous allons en arriver là. 2011 est une année préélectorale, donc c’est l’année des derniers réglages avant le jour du scrutin », a campé le journaliste.
«Ce qui se passe, c’est que les deux bloc, Bennoo et la mouvance présidentielle, ne sont pas au mieux de leur forme», ajoute-t-il.
«Jusqu’ici, les analystes mettent le grand plan sur ces protagonistes historiques, très dynamiques ; mais on sait que ce ne sera pas une confrontation bipolaire entre une coalition de l’opposition et une majorité sortante», a analysé Mame Less Camara.
Selon lui, «ça va ouvrir la voie à une multitude de candidatures» qui vont émaner de partis politiques qui, jusqu’ici, n’ont intégré aucune de ces deux coalitions.
«Il y a ce groupe constitué par des partis non alignés ; il y a aussi le fait que des personnalités qui pensent que leur coefficient personnel est suffisamment élevé pour qu’ils puissent faire face aux électeurs et leur demander leurs suffrages n’ont pas encore renoncé», a fait remarqué l’enseignant au CESTI.
A l’en croire, il y en a deux ou trois qui vont annoncer leur candidature.
«Il y a aussi ce qui est devenu classique, les candidatures indépendantes ; des gens qui estiment que les politiciens sont tous pourris, qu’il faut les balayer et renouveler la classe dirigeante en cooptant du côté de ceux qui n’ont pas de comptes à rendre à des mouvances politiques».
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le journaliste a tranché qu’on va vers une décomposition et une recomposition de la classe politique sénégalaise. «Nous allons en arriver là. 2011 est une année préélectorale, donc c’est l’année des derniers réglages avant le jour du scrutin », a campé le journaliste.
«Ce qui se passe, c’est que les deux bloc, Bennoo et la mouvance présidentielle, ne sont pas au mieux de leur forme», ajoute-t-il.
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