Le président de la RADDHO, Alioune TINE (Photo: APS)
La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme(RADDHO) a exprimé sa profonde indignation suite aux propos «xénophobes et démagogiques» tenus par le Président du Conseil Italien, Silvio Berlusconi, ce jeudi 04 juin 2009 lors d’un meeting avec la Ligue du Nord, un parti d’extrême droite italien. En effet, dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik.com, la RADDHO a «énergiquement condamné cette dérive xénophobe et démagogue en Italie, notamment contre les africains qui n’a pour soubassement que de faire plaisir à l’électorat raciste de l’extrême droite». Lors de cette rencontre avec la Ligue du Nord, Berlusconi a soutenu qu’il y «a trop de noirs à Milan, on a l’impression d’être en Afrique ». Selon le communiqué, ces propos font suite à la loi criminalisant l’immigration votée le 13 mai 2009 par le Parlement qui fait de l’entrée ou du séjour illégal en Italie un délit puni d’une amende de 5000 à 10 000 euros en allongeant de plus la durée de rétention des immigrés illégaux de deux à six mois.
L’organisation de défense des droits de l’homme a ainsi dénoncé «l’instrumentalisation politique et électoraliste de la xénophobie qui contreviennent à l’esprit et à la lettre de la Convention européenne des droits de l’Homme de 1950 (art.14), de la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale du 4 janvier 1969 ( art.2.a) et la déclaration de la 3e Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée tenue du 31 août au 08 septembre 2001».
En outre, la RADDHO en appelle à l’Union africaine, aux Nations unies, à l’Union européenne et aux autorités étatiques africaines pour qu’elles combattent vigoureusement le racisme et dénoncent toute instrumentalisation politique et électoraliste de l’immigration. Elle a également exigé du gouvernement et du Parlement sénégalais de condamner «cette dérive raciste et xénophobe et qu’ils demandent des excuses au Président Berlusconi».
L’organisation de défense des droits de l’homme a ainsi dénoncé «l’instrumentalisation politique et électoraliste de la xénophobie qui contreviennent à l’esprit et à la lettre de la Convention européenne des droits de l’Homme de 1950 (art.14), de la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale du 4 janvier 1969 ( art.2.a) et la déclaration de la 3e Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée tenue du 31 août au 08 septembre 2001».
En outre, la RADDHO en appelle à l’Union africaine, aux Nations unies, à l’Union européenne et aux autorités étatiques africaines pour qu’elles combattent vigoureusement le racisme et dénoncent toute instrumentalisation politique et électoraliste de l’immigration. Elle a également exigé du gouvernement et du Parlement sénégalais de condamner «cette dérive raciste et xénophobe et qu’ils demandent des excuses au Président Berlusconi».
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