Valentin Zemlianski, le porte-parole de la compagnie publique ukrainienne Naftogaz, a précisé que le géant russe Gazprom avait complètement stoppé ses livraisons de gaz aux consommateurs européens à 7h44 heure locale (5h44 GMT).
"La décision de stopper toute livraison de gaz à l'Europe a été prise par la partie russe", a souligné Oleh Doubina, le patron de Naftogaz, devant la presse à Kiev. "Je trouve cela inapproprié."
Moscou a confirmé cette coupure mais en a imputé la responsabilité à l'Ukraine, l'accusant d'avoir fermé le dernier gazoduc acheminant le gaz de Russie. Le géant russe Gazprom a pour sa part expliqué qu'il réduisait ses approvisionnements pour compenser le "détournement" ukrainien.
Le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine laisse l'Europe face à une situation difficile au coeur de l'hiver, contraignant les différents gouvernements à chercher des solutions de remplacement alors que 80% du gaz russe destiné aux Européens est acheminé via l'Ukraine. D'autres gazoducs de moindre importance sont également utilisés en Bélarus et en Turquie.
Mardi, au sixième jour du bras de fer, sept pays -Turquie, Grèce, Croatie, Bulgarie, Roumanie, Macédoine et Serbie- avaient constaté l'arrêt total de leur approvisionnement transitant par l'Ukraine. De leur côté, la France, l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne et la Hongrie avaient fait état d'une large baisse de la quantité de gaz fourni par la Russie.
En République tchèque, l'opérateur RWE-Transgas a confirmé mercredi l'arrêt total dans la nuit des livraisons de gaz russe via l'Ukraine. Le pays continue toutefois de recevoir du gaz en provenance de Norvège et les consommateurs ne sont pas encore affectés, a précisé RWE-Transgas.
La Roumanie, qui importe quelque 30% de son gaz de Russie, a annoncé que son président avait appelé le Premier ministre russe Vladimir Poutine pour discuter de cette question. Le gouvernement roumain devait se réunir d'urgence avec les sociétés productrices et distributrices de gaz.
L'Union européenne a dénoncé mardi une décision "inacceptable" et appelé les deux voisins à régler au plus vite leur différend. Dans un communiqué au ton inhabituellement ferme, Bruxelles a regretté une rupture d'approvisionnement "sans avertissement préalable et en contradiction manifeste avec les assurances données par les plus hautes autorités russes et ukrainiennes à l'Union européenne".
Oleh Doubina, le patron de la compagnie gazière publique ukrainienne Naftogaz, a annoncé qu'il se rendrait jeudi à Moscou pour reprendre les pourparlers -mercredi étant le jour du Noël orthodoxe, férié en Ukraine comme en Russie.
Depuis le 1er janvier, Moscou via son monopole Gazprom a réduit ses approvisionnements de gaz naturel à l'Ukraine, invoquant une facture en souffrance d'un montant de 2,1 milliards de dollars (1,5 milliard d'euros) et l'absence d'accord sur une augmentation des prix pour 2009. Gazprom réclame désormais un prix de 450 dollars pour 1.000 mètres cubes de gaz en janvier, largement supérieur à sa dernière offre à 250 dollars. AP
Source : AP
"La décision de stopper toute livraison de gaz à l'Europe a été prise par la partie russe", a souligné Oleh Doubina, le patron de Naftogaz, devant la presse à Kiev. "Je trouve cela inapproprié."
Moscou a confirmé cette coupure mais en a imputé la responsabilité à l'Ukraine, l'accusant d'avoir fermé le dernier gazoduc acheminant le gaz de Russie. Le géant russe Gazprom a pour sa part expliqué qu'il réduisait ses approvisionnements pour compenser le "détournement" ukrainien.
Le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine laisse l'Europe face à une situation difficile au coeur de l'hiver, contraignant les différents gouvernements à chercher des solutions de remplacement alors que 80% du gaz russe destiné aux Européens est acheminé via l'Ukraine. D'autres gazoducs de moindre importance sont également utilisés en Bélarus et en Turquie.
Mardi, au sixième jour du bras de fer, sept pays -Turquie, Grèce, Croatie, Bulgarie, Roumanie, Macédoine et Serbie- avaient constaté l'arrêt total de leur approvisionnement transitant par l'Ukraine. De leur côté, la France, l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne et la Hongrie avaient fait état d'une large baisse de la quantité de gaz fourni par la Russie.
En République tchèque, l'opérateur RWE-Transgas a confirmé mercredi l'arrêt total dans la nuit des livraisons de gaz russe via l'Ukraine. Le pays continue toutefois de recevoir du gaz en provenance de Norvège et les consommateurs ne sont pas encore affectés, a précisé RWE-Transgas.
La Roumanie, qui importe quelque 30% de son gaz de Russie, a annoncé que son président avait appelé le Premier ministre russe Vladimir Poutine pour discuter de cette question. Le gouvernement roumain devait se réunir d'urgence avec les sociétés productrices et distributrices de gaz.
L'Union européenne a dénoncé mardi une décision "inacceptable" et appelé les deux voisins à régler au plus vite leur différend. Dans un communiqué au ton inhabituellement ferme, Bruxelles a regretté une rupture d'approvisionnement "sans avertissement préalable et en contradiction manifeste avec les assurances données par les plus hautes autorités russes et ukrainiennes à l'Union européenne".
Oleh Doubina, le patron de la compagnie gazière publique ukrainienne Naftogaz, a annoncé qu'il se rendrait jeudi à Moscou pour reprendre les pourparlers -mercredi étant le jour du Noël orthodoxe, férié en Ukraine comme en Russie.
Depuis le 1er janvier, Moscou via son monopole Gazprom a réduit ses approvisionnements de gaz naturel à l'Ukraine, invoquant une facture en souffrance d'un montant de 2,1 milliards de dollars (1,5 milliard d'euros) et l'absence d'accord sur une augmentation des prix pour 2009. Gazprom réclame désormais un prix de 450 dollars pour 1.000 mètres cubes de gaz en janvier, largement supérieur à sa dernière offre à 250 dollars. AP
Source : AP
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