Le président du Conseil consolide ainsi son emprise politique en Italie malgré les difficultés liées à la crise économique.
Berlusconi, qui possède une luxueuse villa dans l'île, avait fait campagne sans relâche pour faire basculer à droite la Sardaigne, jusqu'ici contrôlée par le Parti démocrate de centre gauche qui subit à nouveau une cuisante défaite.
C'est aussi un revers majeur pour son candidat, Renato Soru, ancien gouverneur de l'île et fondateur du groupe internet Tiscali.
Propriétaire du quotidien de gauche l'Unità, Soru incarnait de nombreux espoirs pour une opposition en quête de leader.
Le candidat soutenu par Berlusconi, Ugo Cappellacci, a remporté 52% des suffrages contre 43% à Renato Soru.
"COUP DE GRÂCE"
Cette défaite du Parti démocrate, éclaboussé par plusieurs scandales de corruption, s'ajoute à sa déroute aux législatives et à la perte de la mairie de Rome en avril dernier.
Même le ralentissement économique n'a pas aidé l'opposition à ébranler la coalition de droite au pouvoir.
"La crise commence à peser sur le pays. Le paradoxe est que ce n'est pas le gouvernement, mais ses rivaux, qui sont tenus pour responsables", écrit l'éditorialiste du Corriere della Sera Massimo Franco.
Il Giornale, propriété de la famille Berlusconi, se félicite d'avoir infligé un "coup de grâce" au centre gauche. L'Unità a titré sur la "Sardaigne perdue", au-dessus d'une photo de la villa du président du Conseil.
Les commentateurs s'accordent à estimer que le Parti démocrate est enfermé dans une spirale négative et doit absolument changer de leader pour s'en sortir. Le parti est dirigé par Walter Veltroni, l'ancien maire de Rome.
"Vraiment, on ne voit pas quand le Parti démocrate pour commencer à stopper cette hémorragie de consensus et de crédibilité", estime Federico Geremicca à la une de La Stampa.
L'économie italienne, troisième de la zone euro, s'est contractée de 1,8% au quatrième trimestre 2008.
Cette chute de l'activité, associée au resserrement mondial des conditions de crédit, devrait encore aggraver la dette publique italienne.
Rapportée au produit intérieur brut, celle-ci se classe au troisième rang mondial et devrait représenter cette année plus de 110% du PIB.
Source : Reuters
Berlusconi, qui possède une luxueuse villa dans l'île, avait fait campagne sans relâche pour faire basculer à droite la Sardaigne, jusqu'ici contrôlée par le Parti démocrate de centre gauche qui subit à nouveau une cuisante défaite.
C'est aussi un revers majeur pour son candidat, Renato Soru, ancien gouverneur de l'île et fondateur du groupe internet Tiscali.
Propriétaire du quotidien de gauche l'Unità, Soru incarnait de nombreux espoirs pour une opposition en quête de leader.
Le candidat soutenu par Berlusconi, Ugo Cappellacci, a remporté 52% des suffrages contre 43% à Renato Soru.
"COUP DE GRÂCE"
Cette défaite du Parti démocrate, éclaboussé par plusieurs scandales de corruption, s'ajoute à sa déroute aux législatives et à la perte de la mairie de Rome en avril dernier.
Même le ralentissement économique n'a pas aidé l'opposition à ébranler la coalition de droite au pouvoir.
"La crise commence à peser sur le pays. Le paradoxe est que ce n'est pas le gouvernement, mais ses rivaux, qui sont tenus pour responsables", écrit l'éditorialiste du Corriere della Sera Massimo Franco.
Il Giornale, propriété de la famille Berlusconi, se félicite d'avoir infligé un "coup de grâce" au centre gauche. L'Unità a titré sur la "Sardaigne perdue", au-dessus d'une photo de la villa du président du Conseil.
Les commentateurs s'accordent à estimer que le Parti démocrate est enfermé dans une spirale négative et doit absolument changer de leader pour s'en sortir. Le parti est dirigé par Walter Veltroni, l'ancien maire de Rome.
"Vraiment, on ne voit pas quand le Parti démocrate pour commencer à stopper cette hémorragie de consensus et de crédibilité", estime Federico Geremicca à la une de La Stampa.
L'économie italienne, troisième de la zone euro, s'est contractée de 1,8% au quatrième trimestre 2008.
Cette chute de l'activité, associée au resserrement mondial des conditions de crédit, devrait encore aggraver la dette publique italienne.
Rapportée au produit intérieur brut, celle-ci se classe au troisième rang mondial et devrait représenter cette année plus de 110% du PIB.
Source : Reuters
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