Cette mesure intervient alors qu’une équipe médicale militaire arrive sur le terrain pour lutter contre la maladie dans le pays.
Par ailleurs, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise que le nombre de personnes affectées par le virus Ebola pourrait tripler et atteindre les 20 000 d’ici le mois de novembre si les efforts contre l'épidémie ne sont pas intensifiés.
Une vive croissance
Une nouvelle étude suggère qu’environ 70 % des personnes affectées sont mortes, un chiffre bien plus élevé que les 50 % précédemment indiqués.
L’agence onusienne a réitéré qu’avec plus de 2 800 décès à ce jour, la maladie reste "une urgence de santé publique à portée internationale".
Les tests de médicaments expérimentaux sont de ce fait soumis à des procédures accélérées en Afrique de l'Ouest.
Le centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a confirmé mardi que la France va mettre en place un centre d'intervention en Guinée près du foyer de l’épidémie à Macenta.
D’autre part, plus de 160 employés du service de santé britannique (NHS) se sont portés volontaires pour aider à lutter contre le virus.
Le personnel venant du Royaume-Uni sera basé dans un centre de traitement contenant 62 lits en Sierra Leone, a déclaré le professeur Sally Davies.
Et elle a confirmé lors d'une réunion d'experts à Londres que l'infirmière britannique qui a survécu à Ebola, William Pooley, s'est portée volontaire pour donner du sang qui pourrait aider les patients à guérir.