Comme un seul homme, la société civile sénégalaise s’est levée ce samedi pour dire niet à la «tentative de forfaiture» du Président de la République d’instaurer un ticket à l’américaine à la prochaine présidentielle.
«A partir de maintenant, nous avons décidé, au sein de la société sénégalaise, que nous n’accepterons aucune initiative visant à changer les règles du jeu par voix constitutionnelle, législative ou réglementaire», a confié Alioune Tine qui présidait la conférence de presse au siège de la RADDHO.
«Nous allons nous mobiliser et mobiliser toutes les forces vives de tous les segments dans une grande campagne touche pas à ma constitution dans les médias… », a-t-il ajouté en indiquant que la campagne sera nationale, régionale et même internationale.
A l’en croire, la volonté d’instaurer un ticket vise à changer fondamentalement la Constitution. C’est pourquoi Me Assane Dioma Ndiaye recommande aux autres formations politiques de s’abstenir de cette loi si elle est votée. «Qu’elle engage seulement Abdoulaye Wade», a-t-il prévenu.
Pour le professeur Penda Mbow, les Sénégalais ne doivent même pas accepter que Wade se présente à la présidentielle parce que non seulement «il ne tient pas physiquement et moralement mais aussi parce que la constitution ne lui interdit». C’est pourquoi, elle demande à Me Wade et à son entourage de renoncer à la présidentielle.
Le Constitutionnaliste, Babacar Guèye n’en dit pas moins. Il estime que le Pouvoir est en train de «mobiliser le droit pour constitutionnaliser le droit». Ce qu’il trouve très gênant car le Sénégal a besoin de paix et de calme. Or, constate-t-il, à travers ce projet de loi, Me Wade est en train de «créer les conditions de troubles sociaux» dans ce pays. C’est pour cette raison qu’il appelle à la mobilisation. Comme du reste Mamadou Mbodj du CASC qui déclare que «si nous voulons éviter les syndromes nigériens et ivoiriens, nous devons créer une synergie de tous les citoyens pour former un rempart contre les dérives du Pouvoir».
Abdou Aziz Tall a même menacé de ne pas voter aux prochaines élections si ce projet de loi passe. «La constitution du Sénégal est constamment agressée par Wade (changement de l’hymne national, loi Ezza, achat de l’avion présidentiel, délégations spéciales..). Si on laisse passer cette réforme, je n’irai pas voter», a alerté Abdoul Aziz Tall avant d’appeler à l’action «car les discours n’ont plus d’effet».
«A partir de maintenant, nous avons décidé, au sein de la société sénégalaise, que nous n’accepterons aucune initiative visant à changer les règles du jeu par voix constitutionnelle, législative ou réglementaire», a confié Alioune Tine qui présidait la conférence de presse au siège de la RADDHO.
«Nous allons nous mobiliser et mobiliser toutes les forces vives de tous les segments dans une grande campagne touche pas à ma constitution dans les médias… », a-t-il ajouté en indiquant que la campagne sera nationale, régionale et même internationale.
A l’en croire, la volonté d’instaurer un ticket vise à changer fondamentalement la Constitution. C’est pourquoi Me Assane Dioma Ndiaye recommande aux autres formations politiques de s’abstenir de cette loi si elle est votée. «Qu’elle engage seulement Abdoulaye Wade», a-t-il prévenu.
Pour le professeur Penda Mbow, les Sénégalais ne doivent même pas accepter que Wade se présente à la présidentielle parce que non seulement «il ne tient pas physiquement et moralement mais aussi parce que la constitution ne lui interdit». C’est pourquoi, elle demande à Me Wade et à son entourage de renoncer à la présidentielle.
Le Constitutionnaliste, Babacar Guèye n’en dit pas moins. Il estime que le Pouvoir est en train de «mobiliser le droit pour constitutionnaliser le droit». Ce qu’il trouve très gênant car le Sénégal a besoin de paix et de calme. Or, constate-t-il, à travers ce projet de loi, Me Wade est en train de «créer les conditions de troubles sociaux» dans ce pays. C’est pour cette raison qu’il appelle à la mobilisation. Comme du reste Mamadou Mbodj du CASC qui déclare que «si nous voulons éviter les syndromes nigériens et ivoiriens, nous devons créer une synergie de tous les citoyens pour former un rempart contre les dérives du Pouvoir».
Abdou Aziz Tall a même menacé de ne pas voter aux prochaines élections si ce projet de loi passe. «La constitution du Sénégal est constamment agressée par Wade (changement de l’hymne national, loi Ezza, achat de l’avion présidentiel, délégations spéciales..). Si on laisse passer cette réforme, je n’irai pas voter», a alerté Abdoul Aziz Tall avant d’appeler à l’action «car les discours n’ont plus d’effet».
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