Ce qui fait l’unanimité de tous est que le jour de Tamkharit (Achoura) est le jour du massacre inimaginable, inouï et inhumain, le massacre de la quasi-totalité de la famille du Prophète (paix et salut sur lui et sa famille), en tout cas de tous les hommes de cette famille à commencer par le petit fils bien aimé du Prophète Abou Abdallah Al Hussein ibn Ali(pse) et la captivité de toutes les femmes et les filles de cette famille dans les pires conditions, qui ont été traitées comme des esclaves. Ce génocide a été perpétré sous les ordres du calife omeyyade Yazid fils de Mouawiya qui à cette occasion fit la déclaration suivante : « Ah si les chefs de ma famille qui sont morts à Badr avaient pu voir la consternation dans les yeux des compagnons du Prophète (pslf) quand je les combattais, ils m’auraient rémunéré et m’auraient dit : - Yazid, pourvu qu’il n’arrive jamais rien à ta main, car elle a tué Hussein (psl). Je n’aurais jamais été digne si je ne les avais vengés.Il n’y a rien qui rappelle la prophétie. Rien n’est venu du ciel, ni d’Allah, tout cela n’est qu’une ruse politique. »
Ces propos illustrent parfaitement les sentiments de Yazid et sa vision de l’Islam et démontrent de manière on ne peut plus claire qu’en massacrant l’Imam Al Hussein (psl), les membres de la famille du Prophète (pslf) et ses pieux compagnons, il était convaincu d’avoir anéanti l’Islam et d’avoir enfin réussi ce que son grand père Abou Sofiane, son père Mouawiya et tous les Omeyyades ont toujours cherché obstinément à réaliser. C’est la raison pour laquelle il décréta Achoura jour de fête célébrant la victoire de la famille Omeyyade sur la famille du Prophète et s’attela lui et ses successeurs à tout mettre en œuvre pour justifier aux yeux de la Umma la nécessité de commémorer cet événement dans la joie et l’allégresse et même lui donner une portée cultuelle.
Pour ce faire, ils mirent à contribution tous les savants courtisans et corrompus pour fabriquer des hadiths attribués au Prophète (pslf) pour accorder un caractère saint à cette « fête ». Ces derniers vont pousser leur cynisme à l’extrême jusqu’à inventer des « pratiques pieuses » à accomplir ce jour comme le jeune.
Alors que faire avec le jeûne d’Achoura ?
L’Imam Sadiq (psl) lui, nous dit clairement que « c’est le jour où fut tué al Hussein, si tu t’en réjouis eh bien, jeûne ! La famille Ommeyade (Dieu les maudisse) et les gens de Syrie qui les ont aidés à tuer Al Hussein avaient fait le serment de faire de ce jour un jour de fête qu’ils jeûneraient en action de grâce et au cours duquel ils réjouiraient les enfants si Al Hussein avait été tué et si ceux qui se sont dressés contre lui revenaient sains et saufs et le califat revenait à la famille d’Abu Sofiane. »
C’est ainsi devenu une sunna de la famille d’Abou Sofiane et chez leurs partisans jusqu’à ce jour. Tout le monde les a suivis et c’est pourquoi ils jeûnent, réjouissent leurs parents et leurs familles en ce jour. L’imam Sadiq (psl) ajouta ensuite « On ne jeûne pas lorsqu’on est touché par le malheur mais en action de grâce lorsqu’on en est préservé or Hussein a été touché par le malheur. Si tu fais partie de ceux qui sont touchés par le malheur, ne le jeûne pas, si au contraire tu fais partie de ceux qui se réjouissent et considèrent comme une bénédiction le fait que les Omeyyades soient à l’abri du malheur, donc jeûne en action de grâce pour Dieu le Très Haut ».
Aujourd’hui encore Hussein est enterré dans toutes les terres où son martyre est commémoré et son mausolée se trouve dans le cœur des fidèles qui s’attristent sur son massacre et qui gardent jalousement la flamme de l’amour pour ce bien aimé d’Allah.
Ce sont ceux qui dans leurs maisons pleurent l’Imam Hussein. Pour chaque larme versée si petite soit elle et même de la taille d’une aile de mouche ils sortiront lavés de tous leurs péchés et purs comme le jour de leur naissance selon les dires du seigneur des Envoyés Mouhamad (pslf).
Je ne souhaite pas à ceux qui prononcent des paroles méprisantes à l’égard du deuil de ce bien aimé d’Allah, d’avoir à en répondre demain devant Fatima Zahra, la souveraine de l’humanité et la reine des femmes du paradis. Qu’en serait il d’eux lorsque la fille bien aimée du Prophète (psl) viendra se présenter devant Allah ses habits tachés du sang de Hussein implorant Allah en ses termes « O toi le Juge ! O toi le Juste, tranche entre moi et ceux qui ont assassiné mes fils, mes petits fils et les membres de ma famille, ont fait prisonnières mes filles et les ont conduites de l’Irak à la Syrie dévoilées et enchaînées. Juge entre moi et ceux qui frappé mon époux le cousin de ton Prophète Ali Ibn Abi Talib d’un coup d’épée sur la tête alors qu’il était dans le Mihrab dirigeant la prière. Juge entre moi et ceux qui ont empoisonné mon fils al Hassan. Juge entre moi et ceux qui ont décapité mon fils Al Hussein près des rives de l’Euphrate après l’avoir assoiffé ».
CHERIF MOUHAMAD ALI AIDARA guide de la communauté chiite Mozdahir
Ces propos illustrent parfaitement les sentiments de Yazid et sa vision de l’Islam et démontrent de manière on ne peut plus claire qu’en massacrant l’Imam Al Hussein (psl), les membres de la famille du Prophète (pslf) et ses pieux compagnons, il était convaincu d’avoir anéanti l’Islam et d’avoir enfin réussi ce que son grand père Abou Sofiane, son père Mouawiya et tous les Omeyyades ont toujours cherché obstinément à réaliser. C’est la raison pour laquelle il décréta Achoura jour de fête célébrant la victoire de la famille Omeyyade sur la famille du Prophète et s’attela lui et ses successeurs à tout mettre en œuvre pour justifier aux yeux de la Umma la nécessité de commémorer cet événement dans la joie et l’allégresse et même lui donner une portée cultuelle.
Pour ce faire, ils mirent à contribution tous les savants courtisans et corrompus pour fabriquer des hadiths attribués au Prophète (pslf) pour accorder un caractère saint à cette « fête ». Ces derniers vont pousser leur cynisme à l’extrême jusqu’à inventer des « pratiques pieuses » à accomplir ce jour comme le jeune.
Alors que faire avec le jeûne d’Achoura ?
L’Imam Sadiq (psl) lui, nous dit clairement que « c’est le jour où fut tué al Hussein, si tu t’en réjouis eh bien, jeûne ! La famille Ommeyade (Dieu les maudisse) et les gens de Syrie qui les ont aidés à tuer Al Hussein avaient fait le serment de faire de ce jour un jour de fête qu’ils jeûneraient en action de grâce et au cours duquel ils réjouiraient les enfants si Al Hussein avait été tué et si ceux qui se sont dressés contre lui revenaient sains et saufs et le califat revenait à la famille d’Abu Sofiane. »
C’est ainsi devenu une sunna de la famille d’Abou Sofiane et chez leurs partisans jusqu’à ce jour. Tout le monde les a suivis et c’est pourquoi ils jeûnent, réjouissent leurs parents et leurs familles en ce jour. L’imam Sadiq (psl) ajouta ensuite « On ne jeûne pas lorsqu’on est touché par le malheur mais en action de grâce lorsqu’on en est préservé or Hussein a été touché par le malheur. Si tu fais partie de ceux qui sont touchés par le malheur, ne le jeûne pas, si au contraire tu fais partie de ceux qui se réjouissent et considèrent comme une bénédiction le fait que les Omeyyades soient à l’abri du malheur, donc jeûne en action de grâce pour Dieu le Très Haut ».
Aujourd’hui encore Hussein est enterré dans toutes les terres où son martyre est commémoré et son mausolée se trouve dans le cœur des fidèles qui s’attristent sur son massacre et qui gardent jalousement la flamme de l’amour pour ce bien aimé d’Allah.
Ce sont ceux qui dans leurs maisons pleurent l’Imam Hussein. Pour chaque larme versée si petite soit elle et même de la taille d’une aile de mouche ils sortiront lavés de tous leurs péchés et purs comme le jour de leur naissance selon les dires du seigneur des Envoyés Mouhamad (pslf).
Je ne souhaite pas à ceux qui prononcent des paroles méprisantes à l’égard du deuil de ce bien aimé d’Allah, d’avoir à en répondre demain devant Fatima Zahra, la souveraine de l’humanité et la reine des femmes du paradis. Qu’en serait il d’eux lorsque la fille bien aimée du Prophète (psl) viendra se présenter devant Allah ses habits tachés du sang de Hussein implorant Allah en ses termes « O toi le Juge ! O toi le Juste, tranche entre moi et ceux qui ont assassiné mes fils, mes petits fils et les membres de ma famille, ont fait prisonnières mes filles et les ont conduites de l’Irak à la Syrie dévoilées et enchaînées. Juge entre moi et ceux qui frappé mon époux le cousin de ton Prophète Ali Ibn Abi Talib d’un coup d’épée sur la tête alors qu’il était dans le Mihrab dirigeant la prière. Juge entre moi et ceux qui ont empoisonné mon fils al Hassan. Juge entre moi et ceux qui ont décapité mon fils Al Hussein près des rives de l’Euphrate après l’avoir assoiffé ».
CHERIF MOUHAMAD ALI AIDARA guide de la communauté chiite Mozdahir