Plus de place ! C’est l’explication qui est donnée aux réfugiés syriens qui continuent d’affluer à la frontière turque mais qui, depuis samedi, sont priés d’attendre du côté syrien jusqu’à ce que de nouveaux camps d’accueil soient ouverts en Turquie.
Officiellement, Ankara n’a pas fermé sa frontière et ne refoule pas ces réfugiés. Mais ils sont néanmoins priés de patienter en territoire syrien, où leur est fournie une aide humanitaire minimale. Et ils sont déjà plusieurs centaines, sans doute entre 2 et 3 000 à se masser aux postes-frontière de Bab el-Salama, face à la ville turque de Kilis, et surtout de Bab el-Hawa, face à Reyhanli.
Avec déjà plus de 80 000 Syriens hébergés dans les camps du Croissant-Rouge, la Turquie n’arrive plus à faire face à cet exode, dont le rythme s’est sérieusement accéléré ces dernières semaines. Beaucoup déjà dorment dans des écoles, des salles de sport ou parfois des jardins publics, et les autorités accélèrent la mise en service de nouveaux villages de toile.
Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu avait prévenu que son pays ne pourrait accepter plus de 100 000 réfugiés. Mais avec la rentrée scolaire qui approche et l’intensification du flot des arrivants, le dispositif humanitaire turc est déjà au bord de l’explosion.
RFI
Officiellement, Ankara n’a pas fermé sa frontière et ne refoule pas ces réfugiés. Mais ils sont néanmoins priés de patienter en territoire syrien, où leur est fournie une aide humanitaire minimale. Et ils sont déjà plusieurs centaines, sans doute entre 2 et 3 000 à se masser aux postes-frontière de Bab el-Salama, face à la ville turque de Kilis, et surtout de Bab el-Hawa, face à Reyhanli.
Avec déjà plus de 80 000 Syriens hébergés dans les camps du Croissant-Rouge, la Turquie n’arrive plus à faire face à cet exode, dont le rythme s’est sérieusement accéléré ces dernières semaines. Beaucoup déjà dorment dans des écoles, des salles de sport ou parfois des jardins publics, et les autorités accélèrent la mise en service de nouveaux villages de toile.
Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu avait prévenu que son pays ne pourrait accepter plus de 100 000 réfugiés. Mais avec la rentrée scolaire qui approche et l’intensification du flot des arrivants, le dispositif humanitaire turc est déjà au bord de l’explosion.
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