Les perspectives sur l’élection présidentielle de 2012 font déjà l’objet de débat au sein de Benno Siggil Sénégaal. Hier, lors de la réunion hebdomadaire de ses leaders, tenue chez Amath Dansokho, la question de la candidature unique en direction de la présidentielle de 2012 a instauré la polémique. Si pour certains leaders au sein de Benno, la candidature unique constitue la formule idéale pour une victoire écrasante de l’opposition en 2012, la candidature plurielle n’en demeure pas moins une autre alternative, pour d’autres.
En tout cas, « le débat est posé », dira Momar Samb, Sg du Rassemblement des travailleurs africains Sénégal (Rta/s), par ailleurs, porte-parole du jour. Et de poursuivre, « les contributions des différentes parties sont enregistrées et il y a une commission qui a été récemment mise en place qui doit les traiter ». « Ce qui est sûr, c’est qu’en ce moment, rien n’est encore décidé », a-t-il confié, avant de déclarer, « Ce sera la synthèse que nous aurons des différentes contributions pour avoir une indication sur le mécanisme qui sera mis en aval, quelle sera la méthodologie que nous allons utiliser ».
Toutefois, déclarera Nicolas Ndiaye, porte-parole de la Ld/mpt, « notre parti est pour une candidature unique » A la question selon laquelle l’unité au sein de Benno Siggil Sénégaal n’est-elle pas i,e unité de façade, Momar Samb répondra, « nous n’avons aucun problème au sein de Benno. Ce que nous discutons c’est des questions qui dépassent les individualités ». Et de conclure, « nous nous sommes unis pour triompher comme c’est le cas lors des locales dernières, nous resterons unis pour aller vers les résolutions de nos problèmes pour faire face à Wade. Et nous sommes conscients de la nécessité de s’unir ».
Inondation : le plan Orsec, un médecin après la mort
Autre question abordée qui rythme le vécu quotidien des banlieusards, demeure le problème des inondations. Selon les leaders de Benno, cette situation est la conséquence de l’indifférence de Wade et de son gouvernement face aux difficultés auxquelles sont confrontés les habitants de la banlieue. En ce qui concerne le déclenchement du plan Orsec hier, Momar Samb dira que cela intervient tardivement. Pour ce qui est maintenant des moyens financiers estimés à hauteur de deux milliards déployés par le gouvernement, il estime tout simplement que cette somme ne peut rien résoudre vu l’ampleur des inondations. C’est d’ailleurs dans ce même ordre d’idée qu’a abondé Cheikh Sarr, l’autre porte-parole du jour. Selon ce dernier, « certes, il y a eu une pluie importante, mais les stations de pompage dans les bassins de rétention n’ont pas été fonctionnels pendant un certain temps parce qu’il n’y avait pas de carburant ». Et de poursuivre, « ces stations sont sous la responsabilité du gouvernement et non pas des collectivités locales. Et ils ont fait exprès d’attendre deux jours pour déclencher le plan Orsec ». Toutefois, Benno envisage une descente dans la banlieue pour exprimer sa solidarité aux populations sinistrées. « Nous sommes en train de préparer une visite au niveau de la banlieue pour assister les victimes des inondations », confia t il.
La Senelec victime d’une gestion gabégique
La troisième question évoquée est relative aux coupures intempestives d’électricité. Si l’on s’en tient aux révélations de Momar Samb, la Senelec fait face à un problème énergétique. Récemment, elle a fait part du manque de fuel auquel elle fait face. Suffisant pour lui de s’interroger, « pourquoi ce produit manque t il ? On dit qu’il y a un problème de trésorerie. Et pourtant c’est l’Etat qui a déclaré qu’il a investi cinq cent (500) milliards dans la société depuis 2004 jusqu’à maintenant ? Ou est passé tout cet argent ? » Des questions sans réponses. Et de suggérer qu’avec tout cet investissement, la société devrait être en mesure de faire face, de planifier et de pouvoir éviter ce genre de problèmes. A moins, dira -t il, qu’il y ait quelque chose de louche dans sa gestion.
En tout cas, « le débat est posé », dira Momar Samb, Sg du Rassemblement des travailleurs africains Sénégal (Rta/s), par ailleurs, porte-parole du jour. Et de poursuivre, « les contributions des différentes parties sont enregistrées et il y a une commission qui a été récemment mise en place qui doit les traiter ». « Ce qui est sûr, c’est qu’en ce moment, rien n’est encore décidé », a-t-il confié, avant de déclarer, « Ce sera la synthèse que nous aurons des différentes contributions pour avoir une indication sur le mécanisme qui sera mis en aval, quelle sera la méthodologie que nous allons utiliser ».
Toutefois, déclarera Nicolas Ndiaye, porte-parole de la Ld/mpt, « notre parti est pour une candidature unique » A la question selon laquelle l’unité au sein de Benno Siggil Sénégaal n’est-elle pas i,e unité de façade, Momar Samb répondra, « nous n’avons aucun problème au sein de Benno. Ce que nous discutons c’est des questions qui dépassent les individualités ». Et de conclure, « nous nous sommes unis pour triompher comme c’est le cas lors des locales dernières, nous resterons unis pour aller vers les résolutions de nos problèmes pour faire face à Wade. Et nous sommes conscients de la nécessité de s’unir ».
Inondation : le plan Orsec, un médecin après la mort
Autre question abordée qui rythme le vécu quotidien des banlieusards, demeure le problème des inondations. Selon les leaders de Benno, cette situation est la conséquence de l’indifférence de Wade et de son gouvernement face aux difficultés auxquelles sont confrontés les habitants de la banlieue. En ce qui concerne le déclenchement du plan Orsec hier, Momar Samb dira que cela intervient tardivement. Pour ce qui est maintenant des moyens financiers estimés à hauteur de deux milliards déployés par le gouvernement, il estime tout simplement que cette somme ne peut rien résoudre vu l’ampleur des inondations. C’est d’ailleurs dans ce même ordre d’idée qu’a abondé Cheikh Sarr, l’autre porte-parole du jour. Selon ce dernier, « certes, il y a eu une pluie importante, mais les stations de pompage dans les bassins de rétention n’ont pas été fonctionnels pendant un certain temps parce qu’il n’y avait pas de carburant ». Et de poursuivre, « ces stations sont sous la responsabilité du gouvernement et non pas des collectivités locales. Et ils ont fait exprès d’attendre deux jours pour déclencher le plan Orsec ». Toutefois, Benno envisage une descente dans la banlieue pour exprimer sa solidarité aux populations sinistrées. « Nous sommes en train de préparer une visite au niveau de la banlieue pour assister les victimes des inondations », confia t il.
La Senelec victime d’une gestion gabégique
La troisième question évoquée est relative aux coupures intempestives d’électricité. Si l’on s’en tient aux révélations de Momar Samb, la Senelec fait face à un problème énergétique. Récemment, elle a fait part du manque de fuel auquel elle fait face. Suffisant pour lui de s’interroger, « pourquoi ce produit manque t il ? On dit qu’il y a un problème de trésorerie. Et pourtant c’est l’Etat qui a déclaré qu’il a investi cinq cent (500) milliards dans la société depuis 2004 jusqu’à maintenant ? Ou est passé tout cet argent ? » Des questions sans réponses. Et de suggérer qu’avec tout cet investissement, la société devrait être en mesure de faire face, de planifier et de pouvoir éviter ce genre de problèmes. A moins, dira -t il, qu’il y ait quelque chose de louche dans sa gestion.
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