Alors que la convention liant l’Agence Sénégalaise d’Electricité Rurale (ASER) à MYNA Distribution est présentée comme résultante d’une offre spontanée, «Libération» a appris de sources autorisées que cette présentation est tronquée. Pour cause, c’est l’ASER qui a pris des risques en signant le 27 octobre 2015, avec la Banque of Africa (BOA), une convention de crédit à moyen terme d’un montant de 71 860 652 222 F CFA, indiquent les sources.
Pire, l’Etat a ensuite accordé à l’Agence une garantie au titre de la convention. En claire, l’endettement et finalement supporté par l’Etat alors que c’est MINA le bénéficiaire.
La couverture budgétaire de cet emprunt n’était pas dans la Loi de finance 2015. Le remboursement des crédits devait être fait par l’Etat donc, les crédits devaient figuraient dans le budget. Comment s’étonner alors que l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) qui a mobilisé trois enquêteurs ne cherchent pas à voir si toutes ces faveurs financières ne cachent pas autre chose.
A ce propos, les enquêteurs ont lâché plusieurs convocations en directions en direction des principaux acteurs de cette affaire. Le DG de l’ASER est concerné tout comme son prédécesseur.
Pire, l’Etat a ensuite accordé à l’Agence une garantie au titre de la convention. En claire, l’endettement et finalement supporté par l’Etat alors que c’est MINA le bénéficiaire.
La couverture budgétaire de cet emprunt n’était pas dans la Loi de finance 2015. Le remboursement des crédits devait être fait par l’Etat donc, les crédits devaient figuraient dans le budget. Comment s’étonner alors que l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) qui a mobilisé trois enquêteurs ne cherchent pas à voir si toutes ces faveurs financières ne cachent pas autre chose.
A ce propos, les enquêteurs ont lâché plusieurs convocations en directions en direction des principaux acteurs de cette affaire. Le DG de l’ASER est concerné tout comme son prédécesseur.