La Commission européenne a exprimé, mercredi 8 janvier, son « inquiétude » face à la crise en Turquie, et réclamé une enquête « transparente et impartiale » sur les accusations de corruption visant l'équipe du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Les explications de Peter Stano, porte-parole de la Commission.
Un militant, lors d'une manifestation contre la corruption organisée par des organisations de gauche, à Istanbul, mercredi 25 décembre. REUTERS/Osman Orsal
Peter Stano
Porte-parole de la Commission européenne
La Commission suit attentivement la situation dans tous les pays candidats à l'entrée dans l'Union européenne et la Turquie est un candidat important. Nous pensons que les récents développements, avec la mutation ou le licenciement d'officiers de police, est un sujet d'inquiétude. [...] Cela peut réduire la capacité de la police et de la justice d'enquêter sur les accusations de corruption d'une façon indépendante.