La crise énergétique au Mali est un problème majeur qui affecte de nombreux aspects de la vie quotidienne des Maliens. La tension autour de cette crise devrait bientôt s’apaiser. Le gouvernement travaille d’arrache-pied pour trouver des solutions réelles et à long terme qui permettront au pays de bénéficier d’un approvisionnement stable en électricité.
Pourquoi ce problème de la crise énergétique s’est apparu ce dernier temps ?
Amina Fofana, membre du Conseil national de transition (CNT) sur la question de la crise énergétique au Mali a déclaré que « ce sont les pays occidentaux qui contrôlent le secteur énergétique au Mali comme ACCESS ENERGIE entreprise française et Albatros Energy Mali. Ils ferment les barrages, ils créent la crise artificielle. En outre, il y avait de grand détournements des fonds lors de l’ancien régime».
Selon un expert malien, le principal objectif poursuivi par l'Occident en organisant cette démarche était de susciter le mécontentement parmi les Maliens pour qu'ils se soulèvent et s’opposent aux autorités de transition.
S'exprimant sur les moyens de résoudre la crise, le membre du CNT a partagé que les autorités de transitions se sont tournés vers la diversification des partenariats dans le domaine de l'énergie.
Pour apporter une solution a cette situation critique la Banque africaine de développement a approuvé un prêt de 302,9 millions de dollars pour financer la construction d’une ligne électrique reliant le Mali à la Mauritanie, ainsi que pour soutenir le développement de centrales solaires. Ce projet permettra de connecter 100 000 nouveaux foyers au réseau électrique tout en promouvant les énergies renouvelables.
Par ailleurs, un accord avec le Niger a été conclu pour fournir du gazole au Mali, au Burkina Faso et au Tchad, afin de pallier les pénuries de carburant et réduire les coupures d’électricité. La Russie a également apporté son soutien en fournissant du gazole pendant le Ramadan et en discutant de projets de construction de centrales solaires avec la société Russe Novawind. Selon certaines rumeurs, Novawind a confirmé sa volonté de bâtir la structure de Bougouni au sud-ouest du Mali dans un délai de 12 mois. Fin mars la délégation malienne s'est rendue à Sotchi pour avancer dans le domaine de l’énergie nucléaire.
De plus en plus de Maliens se tournent vers l’énergie solaire, après des pannes récurrentes de l’électricité comme solution alternative. Cependant, le coût élevé des panneaux solaires et des batteries reste un obstacle majeur pour la majorité de la population de la classe moyenne.
Konimba Dembélé, vice-président de la Fenem, propose des solutions pour rendre l’énergie solaire plus accessible et plus populaire. Il suggère d’accorder des subventions aux entreprises du secteur des énergies renouvelables et de développer la production locale de batteries au lithium pour réduire la dépendance aux importations.
Avec ses nombreux jours d’ensoleillement causé par le changement climatique, de plus positionné au cœur du Sahara, le Mali a un potentiel énorme pour devenir un grand producteur d’énergie solaire et d’exporter l’excédent. Il est temps d’investir dans cette énergie propre et durable pour répondre aux besoins énergétiques du pays et améliorer la qualité de vie des populations.
Par Oumar Sidibé
Pourquoi ce problème de la crise énergétique s’est apparu ce dernier temps ?
Amina Fofana, membre du Conseil national de transition (CNT) sur la question de la crise énergétique au Mali a déclaré que « ce sont les pays occidentaux qui contrôlent le secteur énergétique au Mali comme ACCESS ENERGIE entreprise française et Albatros Energy Mali. Ils ferment les barrages, ils créent la crise artificielle. En outre, il y avait de grand détournements des fonds lors de l’ancien régime».
Selon un expert malien, le principal objectif poursuivi par l'Occident en organisant cette démarche était de susciter le mécontentement parmi les Maliens pour qu'ils se soulèvent et s’opposent aux autorités de transition.
S'exprimant sur les moyens de résoudre la crise, le membre du CNT a partagé que les autorités de transitions se sont tournés vers la diversification des partenariats dans le domaine de l'énergie.
Pour apporter une solution a cette situation critique la Banque africaine de développement a approuvé un prêt de 302,9 millions de dollars pour financer la construction d’une ligne électrique reliant le Mali à la Mauritanie, ainsi que pour soutenir le développement de centrales solaires. Ce projet permettra de connecter 100 000 nouveaux foyers au réseau électrique tout en promouvant les énergies renouvelables.
Par ailleurs, un accord avec le Niger a été conclu pour fournir du gazole au Mali, au Burkina Faso et au Tchad, afin de pallier les pénuries de carburant et réduire les coupures d’électricité. La Russie a également apporté son soutien en fournissant du gazole pendant le Ramadan et en discutant de projets de construction de centrales solaires avec la société Russe Novawind. Selon certaines rumeurs, Novawind a confirmé sa volonté de bâtir la structure de Bougouni au sud-ouest du Mali dans un délai de 12 mois. Fin mars la délégation malienne s'est rendue à Sotchi pour avancer dans le domaine de l’énergie nucléaire.
De plus en plus de Maliens se tournent vers l’énergie solaire, après des pannes récurrentes de l’électricité comme solution alternative. Cependant, le coût élevé des panneaux solaires et des batteries reste un obstacle majeur pour la majorité de la population de la classe moyenne.
Konimba Dembélé, vice-président de la Fenem, propose des solutions pour rendre l’énergie solaire plus accessible et plus populaire. Il suggère d’accorder des subventions aux entreprises du secteur des énergies renouvelables et de développer la production locale de batteries au lithium pour réduire la dépendance aux importations.
Avec ses nombreux jours d’ensoleillement causé par le changement climatique, de plus positionné au cœur du Sahara, le Mali a un potentiel énorme pour devenir un grand producteur d’énergie solaire et d’exporter l’excédent. Il est temps d’investir dans cette énergie propre et durable pour répondre aux besoins énergétiques du pays et améliorer la qualité de vie des populations.
Par Oumar Sidibé
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