Il n’y a certes plus de salles de spectacles à Dakar. Mais ce n’est pas pour autant que les acteurs culturels baissent les bras. Les représentations aussi minimes soient elles se font toujours. Et hier soir, le centre culturel Blaise Senghor a reçu son dernier événement d’avant le festival mondial des arts nègres. La première de la pièce de théâtre mis en scène par Ibrahima Mbaye Sopé sous la direction artistique du professeur Oumar Ndao s’est tenue hier dans la grande salle de ce centre culturel. Un espace qui s’est avéré étroit hier vu le nombre de spectateurs. La salle était pleine comme un œuf.
L’histoire se passe dans un village du sud du Sénégal, Oussouye. L’intrigue, Arona le fils du paysan, aurait cassé la cruche de Dame Maty Diop. Une cruche de valeur. « L’impertinent », se serait introduit dans la chambre de la petite Eve, fille de Dame Maty. Quand cette dernière est entrée, elle a vu Rone. Dans sa tentative de s’enfuir, ce dernier a renversé sa cruche. L’affaire est ainsi portée au tribunal du village. Une affaire simple aux abords se solde au grand jour avec beaucoup de surprises. Le tout dans une ambiance bon enfant. Le rire, bien sur, au rendez-vous.
En écrivant cette pièce dans les années 1800 l’écrivain allemand Heinrich Kleist était loin de soupçonner qu’un jour celle-ci pourrait être jouée en terre africaine. « La cruche cassée » est l’une des pièces les plus jouées en Allemagne. La pièce originale, dit-on, se déroule dans un village des Pays-Bas. Ici, le transfert s’est fait à Oussouye. Une façon de donner une appartenance locale à la pièce pour mieux ferrer le spectateur.
Cependant, dans la pièce originale, il n’y pas le public. Ici, il y a un public avec différentes composantes de la cité. « Un juge du juge » qui fait son jugement sur le banc et arrange les rangs. Un saoulard drogué, un handicapé, en somme les squatteurs de ce genre de rencontres. La touche personnelle africaine.
Cette création commandée par Goethe institut a été interprétée en parfaite symbiose par des acteurs attitrés de la trempe de Momar Diarra Thioune, ancien membre des 7 kouss qui marque ainsi son retour et de jeunes comédiens du théâtre populaire à l’image d’Aminata Bâ dans le rôle de petite Eve et qui en a ébloui plus d’un. Le vœu du metteur en scène s’est donc réalisé. Il soutient en fait que son intention « est d’abord un choix de comédiens dont la spécificité est hors pair, identité physique et tendance similaire dont l’expérience des uns se heurtent à la jeunesse et à la primauté de ce genre d’expression artistique ».
L’histoire se passe dans un village du sud du Sénégal, Oussouye. L’intrigue, Arona le fils du paysan, aurait cassé la cruche de Dame Maty Diop. Une cruche de valeur. « L’impertinent », se serait introduit dans la chambre de la petite Eve, fille de Dame Maty. Quand cette dernière est entrée, elle a vu Rone. Dans sa tentative de s’enfuir, ce dernier a renversé sa cruche. L’affaire est ainsi portée au tribunal du village. Une affaire simple aux abords se solde au grand jour avec beaucoup de surprises. Le tout dans une ambiance bon enfant. Le rire, bien sur, au rendez-vous.
En écrivant cette pièce dans les années 1800 l’écrivain allemand Heinrich Kleist était loin de soupçonner qu’un jour celle-ci pourrait être jouée en terre africaine. « La cruche cassée » est l’une des pièces les plus jouées en Allemagne. La pièce originale, dit-on, se déroule dans un village des Pays-Bas. Ici, le transfert s’est fait à Oussouye. Une façon de donner une appartenance locale à la pièce pour mieux ferrer le spectateur.
Cependant, dans la pièce originale, il n’y pas le public. Ici, il y a un public avec différentes composantes de la cité. « Un juge du juge » qui fait son jugement sur le banc et arrange les rangs. Un saoulard drogué, un handicapé, en somme les squatteurs de ce genre de rencontres. La touche personnelle africaine.
Cette création commandée par Goethe institut a été interprétée en parfaite symbiose par des acteurs attitrés de la trempe de Momar Diarra Thioune, ancien membre des 7 kouss qui marque ainsi son retour et de jeunes comédiens du théâtre populaire à l’image d’Aminata Bâ dans le rôle de petite Eve et qui en a ébloui plus d’un. Le vœu du metteur en scène s’est donc réalisé. Il soutient en fait que son intention « est d’abord un choix de comédiens dont la spécificité est hors pair, identité physique et tendance similaire dont l’expérience des uns se heurtent à la jeunesse et à la primauté de ce genre d’expression artistique ».