Le professeur d’Economie, El Hadj Mounirou Ndiaye, a déclaré que l’accusation de coût d’Etat, du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Cheikh Tidiane Sy, à l’endroit de jeunes opposants, le 18 mars, 2011, veille de l’anniversaire de l’alternance, est économiquement très grave.
«Economiquement, cette déclaration du ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux est économiquement qui ne participe pas au redressement conjoncturel du pays», a lancé l’économiste à l'émission "Remue-ménage" de la Rfm, ce diamnche 27 mars 2011.
«Le terme coup d’Etat est terrible et va décourager beaucoup de monde. La Côte d’Ivoire a une crise et les investisseurs ont pensé qu’il faut aller au Sénégal», a ajouté l’auteur de «problématiques et enjeux».
Selon lui, une démission du ministre Cheikh Tidiane Sy aurait été rassurante.
«Je pense que sa démission aurait été significative. Parce que s’il démissionne, ça veut dire qu’il s’est trompé et qu’on n’est pas dans un pays où il n’y a pas de risques de coup d’état. Cela pourrait donner de l’espoir à ceux qui veulent venir investir au Sénégal», a soutenu M. Ndiaye.
«C’est une question d’investissement. Nous sommes un pays économiquement abattu. Il faut faire en sorte que le taux d’investissement du pays évolue, que des emplois soient créés et que les revenus gonflent», a recommandé l’enseignant à l’université de Thiès.
«Economiquement, cette déclaration du ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux est économiquement qui ne participe pas au redressement conjoncturel du pays», a lancé l’économiste à l'émission "Remue-ménage" de la Rfm, ce diamnche 27 mars 2011.
«Le terme coup d’Etat est terrible et va décourager beaucoup de monde. La Côte d’Ivoire a une crise et les investisseurs ont pensé qu’il faut aller au Sénégal», a ajouté l’auteur de «problématiques et enjeux».
Selon lui, une démission du ministre Cheikh Tidiane Sy aurait été rassurante.
«Je pense que sa démission aurait été significative. Parce que s’il démissionne, ça veut dire qu’il s’est trompé et qu’on n’est pas dans un pays où il n’y a pas de risques de coup d’état. Cela pourrait donner de l’espoir à ceux qui veulent venir investir au Sénégal», a soutenu M. Ndiaye.
«C’est une question d’investissement. Nous sommes un pays économiquement abattu. Il faut faire en sorte que le taux d’investissement du pays évolue, que des emplois soient créés et que les revenus gonflent», a recommandé l’enseignant à l’université de Thiès.