Au moment où le ministre de la Décentralisation et des Collectivités s’apprête à installer les délégations spéciales ce vendredi dans des collectivités spécialement dirigées par l’opposition, des voix continuent de s’élever.
Cette fois-ci, l’indignation vient d’un homme qui a fait parti de la délégation spéciale de la commune de Kaolack en 2002. Selon lui, cette démarche du Gouvernement est un recul.
«Faire des délégations, à mon avis, est un recul démocratique et un recul sur la décentralisation», a craché le vice-président de la délégation spéciale de Kaolack en 2002, en l’occurrence le Docteur Alassane Ouattara.
Il a expliqué qu’une délégation spéciale est une délégation de l’Etat alors qu’un conseil municipal ou régional est une volonté populaire.
Sur les prérogatives de la délégation spéciale, il a détaillé que dans le cas d’une commune, conseil régional ou rural, elle remplace la commune ; elle fait tout ce que fait un maire ou un conseil municipal peut faire sauf aliéner ou échanger les propriétés des communes ou du conseil régional ou augmenter les charges ; elle ne peut non plus créer des services publics ou voter des emprunts.
Cette fois-ci, l’indignation vient d’un homme qui a fait parti de la délégation spéciale de la commune de Kaolack en 2002. Selon lui, cette démarche du Gouvernement est un recul.
«Faire des délégations, à mon avis, est un recul démocratique et un recul sur la décentralisation», a craché le vice-président de la délégation spéciale de Kaolack en 2002, en l’occurrence le Docteur Alassane Ouattara.
Il a expliqué qu’une délégation spéciale est une délégation de l’Etat alors qu’un conseil municipal ou régional est une volonté populaire.
Sur les prérogatives de la délégation spéciale, il a détaillé que dans le cas d’une commune, conseil régional ou rural, elle remplace la commune ; elle fait tout ce que fait un maire ou un conseil municipal peut faire sauf aliéner ou échanger les propriétés des communes ou du conseil régional ou augmenter les charges ; elle ne peut non plus créer des services publics ou voter des emprunts.