Le journal L’Observateur a informé ces derniers jours que tous les dépigmentés hospitalisés en décembre 2023 ont finalement rendu l’âme. Ce qui interpelle les spécialistes et les médecins dermatologues. Invitée sur la TFM, la professeure Fatoumata Ly a expliqué que la « la dépigmentation commence dès lors qu’on veuille changer de couleur de peau, et avec le soleil chaud et tropical, les dépigmentés sont très exposés ».
Elle a ajouté, en alertant : « Il faut savoir que la peau est composée de trois couches : derme, l’épiderme et l’hypoderme. Le produit transperce les différents composants et touchent les vaisseaux sanguins. Ce qui peut perturber la circulation sanguine ». La dermatologue a souligné que cela fait plus de 20 ans que ses homologues sensibilisent dans ce sens. Malheureusement, « le nombre ne diminue pas et les impactés ne viennent pas se consulter le plus tôt possible. Ce qui aggraverait la maladie dans leur corps », a-t-elle relevé.
Certains dépigmentés sont souvent atteints de cancer, comme relevé ces derniers jours. En outre, elle souligne que cette maladie (cancer) est, sur le nombre, la moins fréquente. Il y a aussi l’infection bactérienne qui est également relevée.
La responsabilité des médias et des réseaux sociaux
La présidente de la société sénégalaise de dermatologie indique : « Au début, il y avait des laits de corps mais maintenant on y a ajouté des perfusions pour se dépigmenter. Ce sont des produits bon marché qu’on retrouve presque partout. Je ne pense pas que ce sont des médecins qui s’adonnent à ces pratiques ».
La responsable de la structure a indexé, en revanche, les « médias et les réseaux sociaux de vulgariser les ventes et de faire la promotion de la pratique ». Elle sanctionne : « Malheureusement, nous utilisons une autre face des réseaux sociaux avec les soi-disant chimistes. Il fabriquent et vendent des produits de dépigmentation sur internet. C’est un exercice illégal de profession. Les médias ont également leur responsabilité. Il faut éviter d’accorder de l’audience à ceux qui vulgarisent ces pratiques ».
Evoquant même les conséquences des produits dépigmentant sur l’environnement, Pr Fatoumata Ly alerte : « Les produits, contenant du mercure, sont parfois déversés dans la mer. Ces produits infectent les poissons qui seront consommés par la suite. Les dangers sont énormes ».
Elle a ajouté, en alertant : « Il faut savoir que la peau est composée de trois couches : derme, l’épiderme et l’hypoderme. Le produit transperce les différents composants et touchent les vaisseaux sanguins. Ce qui peut perturber la circulation sanguine ». La dermatologue a souligné que cela fait plus de 20 ans que ses homologues sensibilisent dans ce sens. Malheureusement, « le nombre ne diminue pas et les impactés ne viennent pas se consulter le plus tôt possible. Ce qui aggraverait la maladie dans leur corps », a-t-elle relevé.
Certains dépigmentés sont souvent atteints de cancer, comme relevé ces derniers jours. En outre, elle souligne que cette maladie (cancer) est, sur le nombre, la moins fréquente. Il y a aussi l’infection bactérienne qui est également relevée.
La responsabilité des médias et des réseaux sociaux
La présidente de la société sénégalaise de dermatologie indique : « Au début, il y avait des laits de corps mais maintenant on y a ajouté des perfusions pour se dépigmenter. Ce sont des produits bon marché qu’on retrouve presque partout. Je ne pense pas que ce sont des médecins qui s’adonnent à ces pratiques ».
La responsable de la structure a indexé, en revanche, les « médias et les réseaux sociaux de vulgariser les ventes et de faire la promotion de la pratique ». Elle sanctionne : « Malheureusement, nous utilisons une autre face des réseaux sociaux avec les soi-disant chimistes. Il fabriquent et vendent des produits de dépigmentation sur internet. C’est un exercice illégal de profession. Les médias ont également leur responsabilité. Il faut éviter d’accorder de l’audience à ceux qui vulgarisent ces pratiques ».
Evoquant même les conséquences des produits dépigmentant sur l’environnement, Pr Fatoumata Ly alerte : « Les produits, contenant du mercure, sont parfois déversés dans la mer. Ces produits infectent les poissons qui seront consommés par la suite. Les dangers sont énormes ».
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