Pour le parti qui est arrivé deuxième à l’issue de l’élection présidentielle du 29 novembre 2015, le Burkina "aura besoin de l’opposition, particulièrement de l’UPC, à la tête des mairies pour contrer l’incompétence notoire du MPP" au pouvoir.
Selon M. Sana "avec le MPP au pouvoir, le pays sombre de jour en jour", citant des faits tels que "la pénurie d’eau" et le délestage d’électricité" récurent, "l’insécurité, la vie chère et le délitement de l’autorité de l’Etat".
Par ailleurs la deuxième force politique burkinabè dit "constater que le MPP tente de faire croire aux populations qu’il est le bailleur de fonds pour les travaux de construction des forages, des écoles et des routes en cours", affirmant que "ce sont les impôts et les taxes que nous payons chèrement qui servent à financer ces travaux".
Le 24 février un décret adopté en Conseil des ministres a convoqué le corps électoral pour permettra "la mise en œuvre du processus électoral qui conduira à l’élection des Conseillers municipaux sur toute l’étendue du territoire national".
Plus de cinq millions d'électeurs inscrits sur la liste électorale et répartis dans 17.938 bureaux de vote sont convoqués le 22 mai pour élire les conseillers municipaux. Au total, 156.693 candidats se répartissent en 98.926 hommes soit 63,13% et 57.767 femmes soit 36,86% pour un nombre total de 19.624 sièges à pourvoir dans 9.299 circonscriptions électorales, selon des chiffres de la CENI.
Source: Rfi.fr