Le 20 septembre 2008, les éléments du commissariat du 4ème arrondissement de la Médina, avaient été informés par deux individus d'un cas d'infanticide. L’enquête permettait d’interpeller Khady Soum et sa cousine Amy Dione respectivement pour infanticide et complicité dudit crime.
Interrogées, Amy Dione niait toute implication soutenant qu'elle ignorait que sa cousine était enceinte. Quant à Khady Soum, domestique au moment de son arrestation, elle reconnaissait les faits tout en précisant que le bébé était mort-né.
Cette version servie à l'enquête préliminaire et réitérée devant le juge d'instruction, a été confirmée par l'accusée devant la barre de la Cour d'assises. En effet, cette mère d’un enfant âgé aujourd'hui de 10 ans né hors mariage, qui était pourtant promise en mariage à un de ses cousins a expliqué qu'elle était enceinte des œuvres de son amant. Mieux, son amant avait accepté la paternité de l'enfant.
Tout en précisant qu'elle avait accouché seule et sans assistance, elle a expliqué qu'après son accouchement, elle a soigneusement enveloppé l’enfant dans un pagne avant de le jeter à la poubelle comme une ordure. « Je l’ai secoué mais il n’a pas crié ni bougé», a-t-elle ajouté pour attester la thèse du mort-né.
Pour l'avocat général l'accusée cherche à se tirer d'affaire puisqu'elle a prémédité son acte en se passant des visites prénatales et en dissimulant sa grossesse à son entourage. Ainsi convaincu de la culpabilité de l'accusé, Cheikh Tidiane Ndour a requis 20 ans de travaux forcés.
Balayant d'un revers de main les arguments du parquet général, Me Monique Sambou a soutenu que sa cliente n'a pas caché sa grossesse mais elle a juste gardé le silence. D'ailleurs au cours de son interrogatoire, Khady Soum a laissé entendre qu'elle avait gardé le secret sur son état car elle ne voulait pas "fatiguer" son entourage.
Estimant qu'il n'existe aucune preuve contre sa cliente dans la mesure, où le corps du bébé n'a pas été retrouvé pour autopsie permettant de déterminer si le bébé était mort ou vivant, elle a plaidé à l'acquittement. A défaut, une application bienveillante de la loi parce que pense t-elle, l'accusée a violé les règles relatives à l'inhumation.
Dans son délibéré, la Cour a suivi l'avocate en acquittant cette dame née il y a 32 ans à Ngoundiane.
Interrogées, Amy Dione niait toute implication soutenant qu'elle ignorait que sa cousine était enceinte. Quant à Khady Soum, domestique au moment de son arrestation, elle reconnaissait les faits tout en précisant que le bébé était mort-né.
Cette version servie à l'enquête préliminaire et réitérée devant le juge d'instruction, a été confirmée par l'accusée devant la barre de la Cour d'assises. En effet, cette mère d’un enfant âgé aujourd'hui de 10 ans né hors mariage, qui était pourtant promise en mariage à un de ses cousins a expliqué qu'elle était enceinte des œuvres de son amant. Mieux, son amant avait accepté la paternité de l'enfant.
Tout en précisant qu'elle avait accouché seule et sans assistance, elle a expliqué qu'après son accouchement, elle a soigneusement enveloppé l’enfant dans un pagne avant de le jeter à la poubelle comme une ordure. « Je l’ai secoué mais il n’a pas crié ni bougé», a-t-elle ajouté pour attester la thèse du mort-né.
Pour l'avocat général l'accusée cherche à se tirer d'affaire puisqu'elle a prémédité son acte en se passant des visites prénatales et en dissimulant sa grossesse à son entourage. Ainsi convaincu de la culpabilité de l'accusé, Cheikh Tidiane Ndour a requis 20 ans de travaux forcés.
Balayant d'un revers de main les arguments du parquet général, Me Monique Sambou a soutenu que sa cliente n'a pas caché sa grossesse mais elle a juste gardé le silence. D'ailleurs au cours de son interrogatoire, Khady Soum a laissé entendre qu'elle avait gardé le secret sur son état car elle ne voulait pas "fatiguer" son entourage.
Estimant qu'il n'existe aucune preuve contre sa cliente dans la mesure, où le corps du bébé n'a pas été retrouvé pour autopsie permettant de déterminer si le bébé était mort ou vivant, elle a plaidé à l'acquittement. A défaut, une application bienveillante de la loi parce que pense t-elle, l'accusée a violé les règles relatives à l'inhumation.
Dans son délibéré, la Cour a suivi l'avocate en acquittant cette dame née il y a 32 ans à Ngoundiane.