L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture a souligné l'impact dévastateur de l'industrie de la farine et de l'huile de poisson sur les stocks de poissons d'Afrique de l'Ouest, sur les emplois dans la sous-région et sur la disponibilité de la nourriture.
Le rapport cite le Sénégal et d'autres pays d'Afrique de l'Ouest parmi ceux «où la production de farine de poisson est en hausse » et «la durabilité de certaines pêcheries reste très préoccupante ». Ses auteurs ont insisté sur le fait que l'action des gouvernements sur cette question, y compris l'amélioration de la gouvernance et de la gestion des pêches, était «essentielle ».
Réagissant à ces «conclusions dramatiques », le Dr Aliou Ba, responsable de la campagne Océans de Greenpeace Afrique, affirme : «Le poisson que les communautés d'ici utilisent nourrir leur famille est pris par les grandes entreprises pour nourrir les poissons et animaux d'élevage dans les pays riches. Ce qui est inadmissible. Ces entreprises destructrices d’origines américaines, européennes et asiatiques s'en sortent bien avec dans cette situation crise, mais ici, nous sommes confrontés à une insécurité alimentaire catastrophique. Un jour, il n'y aura plus de poisson, plus d'emplois et plus de nourriture - et alors ces grandes entreprises iront voler le poisson dans d’autres pays ».
Selon lui, «les gouvernements ouest africains prétendent qu'ils réglementent cette industrie destructive. Mais ils autorisent les chalutiers à pêcher dans des eaux où ils ne devraient pas être, et ils permettent aux usines de farine de poisson d'utiliser des poissons qui pourraient nourrir les populations de l'Afrique.
La guerre en Ukraine n'est pas la seule responsable de la hausse des prix des denrées alimentaires : le système alimentaire mondial a toujours été en défaveur des pays les plus pauvres. Les pays ouest africain doivent mettre leur souveraineté alimentaire au centre de leurs politiques et éviter ces types situations ».
Dr Aliou Ba de poursuivre sur "Libération". «Mais nous allons continuer à nous battre. Au début du mois de juin, des communautés de pêcheurs et des groupes de la société civile de toute l'Afrique de l'ouest se sont mobilisés en masse pour exiger des changements de la part des grandes entreprises, des pays riches qui les soutiennent et des autorités locales qui les laissent enfreindre la loi.
La conférence des Nations unies sur les océans se tient actuellement à Lisbonne, nous profitons de l’occasion pour exiger des actions concrètes pour préserver nos ressources halieutiques. Nous ne cesserons pas de le dire : ne volez pas nos poissons ».
Le rapport cite le Sénégal et d'autres pays d'Afrique de l'Ouest parmi ceux «où la production de farine de poisson est en hausse » et «la durabilité de certaines pêcheries reste très préoccupante ». Ses auteurs ont insisté sur le fait que l'action des gouvernements sur cette question, y compris l'amélioration de la gouvernance et de la gestion des pêches, était «essentielle ».
Réagissant à ces «conclusions dramatiques », le Dr Aliou Ba, responsable de la campagne Océans de Greenpeace Afrique, affirme : «Le poisson que les communautés d'ici utilisent nourrir leur famille est pris par les grandes entreprises pour nourrir les poissons et animaux d'élevage dans les pays riches. Ce qui est inadmissible. Ces entreprises destructrices d’origines américaines, européennes et asiatiques s'en sortent bien avec dans cette situation crise, mais ici, nous sommes confrontés à une insécurité alimentaire catastrophique. Un jour, il n'y aura plus de poisson, plus d'emplois et plus de nourriture - et alors ces grandes entreprises iront voler le poisson dans d’autres pays ».
Selon lui, «les gouvernements ouest africains prétendent qu'ils réglementent cette industrie destructive. Mais ils autorisent les chalutiers à pêcher dans des eaux où ils ne devraient pas être, et ils permettent aux usines de farine de poisson d'utiliser des poissons qui pourraient nourrir les populations de l'Afrique.
La guerre en Ukraine n'est pas la seule responsable de la hausse des prix des denrées alimentaires : le système alimentaire mondial a toujours été en défaveur des pays les plus pauvres. Les pays ouest africain doivent mettre leur souveraineté alimentaire au centre de leurs politiques et éviter ces types situations ».
Dr Aliou Ba de poursuivre sur "Libération". «Mais nous allons continuer à nous battre. Au début du mois de juin, des communautés de pêcheurs et des groupes de la société civile de toute l'Afrique de l'ouest se sont mobilisés en masse pour exiger des changements de la part des grandes entreprises, des pays riches qui les soutiennent et des autorités locales qui les laissent enfreindre la loi.
La conférence des Nations unies sur les océans se tient actuellement à Lisbonne, nous profitons de l’occasion pour exiger des actions concrètes pour préserver nos ressources halieutiques. Nous ne cesserons pas de le dire : ne volez pas nos poissons ».