Le Front unitaire des syndicats du nettoiement qui a tenu à affirmer jeudi dernier sa volonté d'aller en grève si ses revendications ne sont pas satisfaites, ne fait pas l'unanimité. Une partie des techniciens refuse tout simplement de suivre le mot d'ordre.
Daouda Djoum, le porte-parole et chef du Département de Pikine se prononce : « Nous sommes dans un pays de droit et que force reste à la loi. L'entreprise a pris toutes les dispositions publiques, étant donné que nous faisons un service d'ordre public. Donc le service continu, et pour rassurer les populations leur dire que les services de ramassages vont faire leur travail comme il se doit tous les jours que dieu fait. Nous allons travailler normalement, le service continu normalement. La direction a adopté une démarche inclusive et participative. Ce qu'entreprend la direction, il le fait avec les travailleurs que nous sommes. Et par conséquent, je crois que les jours à venir, vous serez informé par rapport aux conclusions du travail. A l'heure où je vous parle, les salaires sont tombés, les gens vont commencer à percevoir leurs salaires. Nous demandons à tous les travailleurs de respecter Learning du travail et d'aller travailler correctement », éclaire Daouda Djoum.
En effet, le Front unitaire des syndicats du nettoiement a tenu à affirmer sa volonté d'aller en grève jeudi dernier si ses revendications ne sont pas satisfaites. Les travailleurs revendiquaient : la validation de la convention collective du nettoiement, la mise en place d'un accord d'établissement sur la base de la convention du nettoiement, l'établissement des bulletins de salaire, le prolongement de l'âge de la retraite, le paiement des salaires, entre autres.
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