L’Afrique possède la population la plus jeune du monde, avec approximativement 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans – un nombre qui devrait atteindre 330 millions d’ici à 2034. L’Afrique a aussi le taux de croissance démographique le plus élevé du monde. Dans moins de trois générations, 41 % des jeunes de la planète seront africains. D’ici à 2050, plus du quart de la population active du globe sera africaine. Entre 2010 et 2020, l’Afrique verra sa main-d’œuvre potentielle augmenter de plus de 163 millions d’actifs. Au XXIe siècle, l’Afrique sera le seul continent dont la population de jeunes continuera à s’accroître fortement. Les Etats-Unis et leurs partenaires africains ont bien compris que la réussite future des nations africaines dépendra du leadership, des compétences et de l’ingéniosité de la jeunesse du continent.
Les Etats-Unis favorable à l’augmenter les investissements dans la prochaine génération
Lors d’une réunion avec 500 jeunes leaders africains le 28 juillet, le président Obama a annoncé l’extension de son Initiative en faveur des jeunes leaders africains (Young African Leaders Initiative, YALI) lancée en 2010. Grâce à cette initiative, les Etats-Unis investissent dans la prochaine génération de leaders africains et mobilisent des moyens substantiels pour développer les compétences de leadership, favoriser l’entrepreneuriat et faire communiquer les jeunes leaders africains entre eux, avec les Etats-Unis et avec le peuple américain. Parmi ces nouveaux investissements figurent la création de quatre Centre régionaux de leadership en Afrique, un large éventail de cours et de documents en ligne, des possibilités de financement de préprojets, de formation et de contacts pour les jeunes chefs d’entreprise.
Le président a également rebaptisé son programme phare « Mandela Washington Fellowship » en l’honneur de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, et il annoncé que ce programme serait porté à 1 000 participants annuels dès 2016.
L’Afrique s’engage pour sa jeunnesse
Nombre de gouvernements africains participent au développement des perspectives d’avenir de la jeunesse. Lors du sommet Etats-Unis-Afrique, certains se sont engagés à mettre en œuvre de nouvelles activités, tandis que d’autres ont déjà des initiatives en cours. On trouvera ci-dessous des exemples d’engagements des pays africains en relation avec le sommet Etats-Unis-Afrique.
• La Commission de l’Union africaine s’est engagée à redoubler d’efforts pour encourager les opportunités en matière d’éducation par l’intermédiaire de la Pan-African University ; à promouvoir la Charte africaine de la jeunesse en conseillant vivement aux Etats membres de considérer le plan d’action de la Décennie africaine de la jeunesse comme une feuille de route pour sa mise en œuvre ; et à proposer aux Etats membres, lors du prochain Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à Ouagadougou en septembre 2014, l’adoption d’une déclaration et d’un plan d’action en faveur de l’emploi, de l’élimination de la pauvreté et du développement global avec pour priorités la jeunesse et les femmes.
• Le Bénin, s’inspirant du succès de ses Business Promotion Centers, a mis en place deux incubateurs d’entreprises qui ont déjà soutenu plus de 2 500 jeunes agriculteurs professionnels dans l’entrepreneuriat agricole. En outre, le Bénin s’est engagé à recruter 15 000 jeunes en 2015 afin de pourvoir des postes de fonctionnaires et a consacré 20 % du budget national à l’agriculture pour contribuer à lutter contre le chômage des jeunes.
• Le Burkina Faso vient d’annoncer un projet d’investissement dans la jeunesse concernant 46 800 jeunes gens qui auront la possibilité de trouver des emplois durables sur le marché du travail. Le Projet emplois des jeunes et développement des compétences (PEJDC) d’une durée de cinq ans est entièrement financé par la Banque mondiale.
• Le Burundi a récemment créé une Agence pour l’emploi des jeunes qui, au cours des trois dernières années, a aidé environ 250 bacheliers à trouver des postes permanents ou des stages dans les secteurs public et privé. Dans le même temps, le ministère burundais de la Jeunesse a également aidé quelque 3 700 jeunes à obtenir des crédits pour lancer une entreprise. L’an dernier, le Burundi a organisé plusieurs réunions et ateliers sectoriels et intersectoriels sur des questions intéressant les jeunes.
• Le Cap-Vert développera ses maisons de la jeunesse – au nombre de vingt actuellement – pour en ouvrir une dans chaque ville et sur chaque île du pays et étendra le cadre de leurs chartes pour y inclure des informations sur les bonnes pratiques et initiatives en matière de santé.
• La république du Congo a fondé le corps de volontaires Chantiers jeunesse et Service civique qui offre à ses membres la possibilité d’accomplir des travaux d’intérêt public et de participer à des activités d’éducation civique tout en développant leur expérience professionnelle en qualité de professeurs, d’infirmiers et d’agriculteurs bénévoles. Ce corps sera géré par les Maisons de la jeunesse actuellement construites dans chaque région de la république du Congo.
• La Côte d’Ivoire a proclamé 2014 Année de l’emploi avec des initiatives spéciales en faveur de la jeunesse, notamment un concours pour jeunes entrepreneurs et le prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent.
• Le Gabon a soutenu la création du fonds « Train My Generation » de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), qui vise à encourager la formation et l’emploi des jeunes dans des secteurs économiques clés.
• La Guinée, en partenariat avec Peace Child International, accueillera le Congrès mondial de la jeunesse du 2 au 12 décembre 2014. Ce forum sera centré sur le chômage des jeunes, la création d’emplois et les innovations en matière d’éco-entreprises.
• Le Sénégal, dans le cadre de l’engagement indéfectible de son administration en faveur de la jeunesse, a envoyé deux de ses jeunes leaders exceptionnels au sein de sa délégation au sommet Etats-Unis-Afrique et de jeunes dirigeants feront aussi partie de la délégation sénégalaise à la prochaine réunion du G20. Le Sénégal a également annoncé une augmentation des programmes de formation technique et professionnelle destinés à offrir des débouchés aux jeunes.
• Les Seychelles se sont engagées à libérer le potentiel de la jeunesse par l’intermédiaire du Seychelles National Youth Council et a récemment créé un fonds de soutien aux jeunes entrepreneurs pour promouvoir l’emploi. Les jeunes Seychellois ont aussi rejoint le SIDS Youth AIMS Hub (SYAH), organisation non gouvernementale inter-îles basée à Maurice et dirigée par un groupe de jeunes de la région AIMS (Atlantique, océan Indien, Méditerranée et mer de Chine méridionale) pour motiver la jeunesse à s’informer et à se soucier du développement durable. Les Seychelles ont mis en œuvre le Young Leadership Programme, géré par l’université des Seychelles, qui a pour but de décerner à de futurs jeunes professionnels des secteurs public et privé un master en leadership stratégique tout en les faisant également participer à des projets d’intérêt général.
• La Somalie lancera une structure d’autonomisation des jeunes avec des initiatives clés en faveur de la création d’emplois et de la représentation des jeunes au sein du gouvernement.
• La Tanzanie a l’intention d’annoncer la création d’un programme de « State House Fellows » sur le modèle du programme américain déjà ancien des White House Fellows pour repérer et former la prochaine génération de dirigeants tanzaniens et leur offrir une expérience de haut niveau. Cette nouvelle initiative viendra compléter le programme Tanzania National Service, fondé il y a plusieurs décennies et grâce auquel des milliers de jeunes ont effectué des missions de deux ans dans un large éventail de domaines en rapport avec le développement socio-économique.
Les Etats-Unis favorable à l’augmenter les investissements dans la prochaine génération
Lors d’une réunion avec 500 jeunes leaders africains le 28 juillet, le président Obama a annoncé l’extension de son Initiative en faveur des jeunes leaders africains (Young African Leaders Initiative, YALI) lancée en 2010. Grâce à cette initiative, les Etats-Unis investissent dans la prochaine génération de leaders africains et mobilisent des moyens substantiels pour développer les compétences de leadership, favoriser l’entrepreneuriat et faire communiquer les jeunes leaders africains entre eux, avec les Etats-Unis et avec le peuple américain. Parmi ces nouveaux investissements figurent la création de quatre Centre régionaux de leadership en Afrique, un large éventail de cours et de documents en ligne, des possibilités de financement de préprojets, de formation et de contacts pour les jeunes chefs d’entreprise.
Le président a également rebaptisé son programme phare « Mandela Washington Fellowship » en l’honneur de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, et il annoncé que ce programme serait porté à 1 000 participants annuels dès 2016.
L’Afrique s’engage pour sa jeunnesse
Nombre de gouvernements africains participent au développement des perspectives d’avenir de la jeunesse. Lors du sommet Etats-Unis-Afrique, certains se sont engagés à mettre en œuvre de nouvelles activités, tandis que d’autres ont déjà des initiatives en cours. On trouvera ci-dessous des exemples d’engagements des pays africains en relation avec le sommet Etats-Unis-Afrique.
• La Commission de l’Union africaine s’est engagée à redoubler d’efforts pour encourager les opportunités en matière d’éducation par l’intermédiaire de la Pan-African University ; à promouvoir la Charte africaine de la jeunesse en conseillant vivement aux Etats membres de considérer le plan d’action de la Décennie africaine de la jeunesse comme une feuille de route pour sa mise en œuvre ; et à proposer aux Etats membres, lors du prochain Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à Ouagadougou en septembre 2014, l’adoption d’une déclaration et d’un plan d’action en faveur de l’emploi, de l’élimination de la pauvreté et du développement global avec pour priorités la jeunesse et les femmes.
• Le Bénin, s’inspirant du succès de ses Business Promotion Centers, a mis en place deux incubateurs d’entreprises qui ont déjà soutenu plus de 2 500 jeunes agriculteurs professionnels dans l’entrepreneuriat agricole. En outre, le Bénin s’est engagé à recruter 15 000 jeunes en 2015 afin de pourvoir des postes de fonctionnaires et a consacré 20 % du budget national à l’agriculture pour contribuer à lutter contre le chômage des jeunes.
• Le Burkina Faso vient d’annoncer un projet d’investissement dans la jeunesse concernant 46 800 jeunes gens qui auront la possibilité de trouver des emplois durables sur le marché du travail. Le Projet emplois des jeunes et développement des compétences (PEJDC) d’une durée de cinq ans est entièrement financé par la Banque mondiale.
• Le Burundi a récemment créé une Agence pour l’emploi des jeunes qui, au cours des trois dernières années, a aidé environ 250 bacheliers à trouver des postes permanents ou des stages dans les secteurs public et privé. Dans le même temps, le ministère burundais de la Jeunesse a également aidé quelque 3 700 jeunes à obtenir des crédits pour lancer une entreprise. L’an dernier, le Burundi a organisé plusieurs réunions et ateliers sectoriels et intersectoriels sur des questions intéressant les jeunes.
• Le Cap-Vert développera ses maisons de la jeunesse – au nombre de vingt actuellement – pour en ouvrir une dans chaque ville et sur chaque île du pays et étendra le cadre de leurs chartes pour y inclure des informations sur les bonnes pratiques et initiatives en matière de santé.
• La république du Congo a fondé le corps de volontaires Chantiers jeunesse et Service civique qui offre à ses membres la possibilité d’accomplir des travaux d’intérêt public et de participer à des activités d’éducation civique tout en développant leur expérience professionnelle en qualité de professeurs, d’infirmiers et d’agriculteurs bénévoles. Ce corps sera géré par les Maisons de la jeunesse actuellement construites dans chaque région de la république du Congo.
• La Côte d’Ivoire a proclamé 2014 Année de l’emploi avec des initiatives spéciales en faveur de la jeunesse, notamment un concours pour jeunes entrepreneurs et le prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent.
• Le Gabon a soutenu la création du fonds « Train My Generation » de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), qui vise à encourager la formation et l’emploi des jeunes dans des secteurs économiques clés.
• La Guinée, en partenariat avec Peace Child International, accueillera le Congrès mondial de la jeunesse du 2 au 12 décembre 2014. Ce forum sera centré sur le chômage des jeunes, la création d’emplois et les innovations en matière d’éco-entreprises.
• Le Sénégal, dans le cadre de l’engagement indéfectible de son administration en faveur de la jeunesse, a envoyé deux de ses jeunes leaders exceptionnels au sein de sa délégation au sommet Etats-Unis-Afrique et de jeunes dirigeants feront aussi partie de la délégation sénégalaise à la prochaine réunion du G20. Le Sénégal a également annoncé une augmentation des programmes de formation technique et professionnelle destinés à offrir des débouchés aux jeunes.
• Les Seychelles se sont engagées à libérer le potentiel de la jeunesse par l’intermédiaire du Seychelles National Youth Council et a récemment créé un fonds de soutien aux jeunes entrepreneurs pour promouvoir l’emploi. Les jeunes Seychellois ont aussi rejoint le SIDS Youth AIMS Hub (SYAH), organisation non gouvernementale inter-îles basée à Maurice et dirigée par un groupe de jeunes de la région AIMS (Atlantique, océan Indien, Méditerranée et mer de Chine méridionale) pour motiver la jeunesse à s’informer et à se soucier du développement durable. Les Seychelles ont mis en œuvre le Young Leadership Programme, géré par l’université des Seychelles, qui a pour but de décerner à de futurs jeunes professionnels des secteurs public et privé un master en leadership stratégique tout en les faisant également participer à des projets d’intérêt général.
• La Somalie lancera une structure d’autonomisation des jeunes avec des initiatives clés en faveur de la création d’emplois et de la représentation des jeunes au sein du gouvernement.
• La Tanzanie a l’intention d’annoncer la création d’un programme de « State House Fellows » sur le modèle du programme américain déjà ancien des White House Fellows pour repérer et former la prochaine génération de dirigeants tanzaniens et leur offrir une expérience de haut niveau. Cette nouvelle initiative viendra compléter le programme Tanzania National Service, fondé il y a plusieurs décennies et grâce auquel des milliers de jeunes ont effectué des missions de deux ans dans un large éventail de domaines en rapport avec le développement socio-économique.
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