Celui qui apparaît comme le numéro deux de la junte nigérienne s’est présenté sanglé dans une tenue militaire kaki. Le béret vissé sur la tête, le colonel Djibrilla Hamidou Hima a eu droit à un accueil de ministre d’Etat avec deux temps forts : tapis rouge pour se rendre à la salle de réunion des chefs d’Etat des pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), même s’il n’était pas assis à côté d’eux ; mais tapis rouge aussi lors d’un petit bain de foule.
Ensuite, l’envoyé de la junte s’est présenté devant six chefs d’Etat lors d’un huis clos. Il semble qu’il ait convaincu ses interlocuteurs qui ont néanmoins, pour le principe, condamné le coup d’Etat survenu à Niamey.
Aujourd’hui, les pays qui sont dans la même zone monétaire que le Niger veulent l’aider à s’en sortir. Par exemple, le président sénégalais Abdoulaye Wade propose aux Nigériens d’élaborer une nouvelle Constitution de consensus et la soumettre à un référendum.
« Nous ne voulons pas du pouvoir. Il y aura des élections, mais avant de fixer une date, nous voulons rencontrer tous les acteurs nigériens », a affirmé devant la presse le colonel Djibrilla pour qui il n’est pas question de traduire en justice l’ex-président Tandja. « On ne peut pas dire que tout ce que Tandja a fait est négatif », a ajouté, très modeste, le colonel putschiste.
Ensuite, l’envoyé de la junte s’est présenté devant six chefs d’Etat lors d’un huis clos. Il semble qu’il ait convaincu ses interlocuteurs qui ont néanmoins, pour le principe, condamné le coup d’Etat survenu à Niamey.
Aujourd’hui, les pays qui sont dans la même zone monétaire que le Niger veulent l’aider à s’en sortir. Par exemple, le président sénégalais Abdoulaye Wade propose aux Nigériens d’élaborer une nouvelle Constitution de consensus et la soumettre à un référendum.
« Nous ne voulons pas du pouvoir. Il y aura des élections, mais avant de fixer une date, nous voulons rencontrer tous les acteurs nigériens », a affirmé devant la presse le colonel Djibrilla pour qui il n’est pas question de traduire en justice l’ex-président Tandja. « On ne peut pas dire que tout ce que Tandja a fait est négatif », a ajouté, très modeste, le colonel putschiste.
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