La liquidation du Mouvement pour les droits de l'homme prononcée par la Cour suprême répond à une demande du ministère de la Justice, qui accuse l'ONG de violations répétées de procédures administratives. Mais elle n'est que le dernier épisode d'une longue série de mésaventures vécues par l'organisation.
En novembre dernier, le Mouvement pour les droits de l'homme avait perdu ses subventions étatiques qui lui permettaient de faire fonctionner son bureau moscovite et une vingtaine de petites filiales à travers le pays. Le mois suivant, son fondateur Lev Ponomarev, 78 ans, était condamné à 25 jours de prison pour avoir appelé à une manifestation d'abord autorisée, puis interdite.
En février, l’association fondée en 1997, qui défend les droits de groupes aussi divers que des prisonniers, des migrants, des retraités ou des hommes d’affaires, était classée « agent de l'étranger ». Cette qualification permet de viser de nombreux groupes critiques du pouvoir, en augmentant notamment la pression administrative et bureaucratique. Durant ces deux derniers mois, le Mouvement pour les droits de l’homme a été condamné à cinq amendes conséquentes pour violation de la loi sur les agents de l’étranger.
Loin de baisser les bras, l’infatigable fondateur de l'association promet de continuer à faire vivre et travailler son organisation, tout en annonçant qu’il va saisir la Cour européenne des droits de l'homme.
Cette liquidation « n'est pas seulement un autre coup cynique porté à la société civile, écrit dans un communiqué la branche russe d’Amnesty International. Il s’agit d’une attaque lâche contre le légendaire défenseur des droits de l’homme Lev Ponomarev, qui était un proche de l’académicien dissident Andreï Sakharov ». « À l'évidence, c'est un avertissement pour tous les autres », conclut-elle.
En novembre dernier, le Mouvement pour les droits de l'homme avait perdu ses subventions étatiques qui lui permettaient de faire fonctionner son bureau moscovite et une vingtaine de petites filiales à travers le pays. Le mois suivant, son fondateur Lev Ponomarev, 78 ans, était condamné à 25 jours de prison pour avoir appelé à une manifestation d'abord autorisée, puis interdite.
En février, l’association fondée en 1997, qui défend les droits de groupes aussi divers que des prisonniers, des migrants, des retraités ou des hommes d’affaires, était classée « agent de l'étranger ». Cette qualification permet de viser de nombreux groupes critiques du pouvoir, en augmentant notamment la pression administrative et bureaucratique. Durant ces deux derniers mois, le Mouvement pour les droits de l’homme a été condamné à cinq amendes conséquentes pour violation de la loi sur les agents de l’étranger.
Loin de baisser les bras, l’infatigable fondateur de l'association promet de continuer à faire vivre et travailler son organisation, tout en annonçant qu’il va saisir la Cour européenne des droits de l'homme.
Cette liquidation « n'est pas seulement un autre coup cynique porté à la société civile, écrit dans un communiqué la branche russe d’Amnesty International. Il s’agit d’une attaque lâche contre le légendaire défenseur des droits de l’homme Lev Ponomarev, qui était un proche de l’académicien dissident Andreï Sakharov ». « À l'évidence, c'est un avertissement pour tous les autres », conclut-elle.
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