L’année 2020 n’aura décidément pas uniquement révélé la vulnérabilité de l’humanité à faire face à une pandémie d’une ampleur telle que celle du COVID-19. Elle a également mis à jour l’intolérance et l’extrémisme d’une France schizophrène et profondément islamophobe. En effet, l’assassinat odieux de Samuel Paty, enseignant ayant montré dans sa classe une caricature du Prophète Muhammad (Paix, Bénédictions et Salut sur lui) a permis au monde de découvrir la profondeur de la haine viscérale que la France nourrit pour l’Islam.
Il est important, ici, de rappeler que cet assassinat est condamnable et condamné par l’écrasante majorité des musulmans, qui ne partagent pas l’idée de cet islam de terreur, de peur et de menace. Dans ce contexte qui appelle à la plus grande lucidité, la sortie du Président Emmanuel Macron et les réactions de ses concitoyens ont confirmé une idée de la France profondément attachée à une liberté d’expression chèrement acquise. Mais elle a surtout consacré l’idée d’une France éternellement moralisatrice, imbue de son histoire, de ses « lumières », de sa culture et de son mode de vie. Selon toute vraisemblance, la France des « lumières » voudrait imposer au reste du monde, mais surtout au musulman, l’idée d’une liberté d’expression promotrice de l’insulte facile et de l’irrespect. La France des « lumières » est désormais celle de l’obscurantisme le plus moribond. On se saurait comprendre comment une nation qui se dit « grande » et porteuse de « lumières » peut-elle s’évertuer à heurter la sensibilité religieuse de millions de personnes.
Il est important, ici, de rappeler que cet assassinat est condamnable et condamné par l’écrasante majorité des musulmans, qui ne partagent pas l’idée de cet islam de terreur, de peur et de menace. Dans ce contexte qui appelle à la plus grande lucidité, la sortie du Président Emmanuel Macron et les réactions de ses concitoyens ont confirmé une idée de la France profondément attachée à une liberté d’expression chèrement acquise. Mais elle a surtout consacré l’idée d’une France éternellement moralisatrice, imbue de son histoire, de ses « lumières », de sa culture et de son mode de vie. Selon toute vraisemblance, la France des « lumières » voudrait imposer au reste du monde, mais surtout au musulman, l’idée d’une liberté d’expression promotrice de l’insulte facile et de l’irrespect. La France des « lumières » est désormais celle de l’obscurantisme le plus moribond. On se saurait comprendre comment une nation qui se dit « grande » et porteuse de « lumières » peut-elle s’évertuer à heurter la sensibilité religieuse de millions de personnes.
Il faut surtout dire que ce à quoi nous assistons depuis quelques semaines est à analyser avec extrêmement de minutie. Ce n’est pas un quelconque citoyen français qui s’est fendu d’une déclaration à l’emporte-pièce. C’est le Président de la République, au cours d’une cérémonie solennelle, qui a officiellement déclaré que la France ne renoncerait pas aux caricatures. Déclaration ne pouvait être plus irresponsable, arrogante et insultante, de la part d’un dirigeant, de surcroît celui d’une nation qui se dit le porte-étendard des Droits de l’Homme. Ce n’est quand même pas trois fois rien, disons-le ! C’est la France, membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, un organe qui a pour mandat de faire régner la paix dans le monde, qui persiste ainsi dans une farouche volonté de piétiner la croyance d’une communauté religieuse qui représente presque le quart de la population mondiale.
Sur les plateaux de télévision, dans les commentaires sur les réseaux sociaux ou des discussions informelles, les Français vous répondront toujours : « Nous défendons les valeurs de la France ». Cela, nous l’avons bien compris. La mauvaise foi est une valeur bien française ! Et il faut la défendre à tout prix, à coups de mensonges, de manipulations, d’amnésies sélectives… Le bon sens et l’honnêteté n’ont définitivement jamais fait partie de l’histoire de France. Interpellez-la sur l’esclavage et la traite négrière, France vous répondra qu’il s’agissait d’une noble mission civilisatrice. Pointez du doigt le néocolonialisme et la main basse sur les richesses de ses anciennes colonies, elle vous parlera de partenariats et d’accords économiques.
Relevez la condamnation à géométrie variable de la violence envers les communautés religieuses (les juifs étant des intouchables en France), ils vous répondront que ce n’est pas la même chose. Donc, nul besoin de se fatiguer. La mauvaise foi est une valeur bien française. Et cela n’est pas prêt de changer ! L’indignation contre les caricatures du Prophète Muhammad (Paix, Bénédictions et Salut sur lui) va, heureusement, au-delà de la communauté musulmane. Elle est l’expression d’un ras-le-bol de cette idée de la tolérance que la France veut imposer au reste du monde ; une tolérance qui voudrait que l’on accepte, sans broncher, de voir ses croyances méprisées et insulter, et qui permettrait à la France de dire et de faire ce que bon lui semble des croyances des autres. Pourquoi devons-nous souffrir que pour être « ouvert, moderne ou tolérant », il faut accepter tout et n’importe quoi ? Pourquoi devons-nous accepter ces valeurs de la France comme étant les seules à pouvoir être universelles ? Ce comportement hautain, suffisant et condescendant, nous ne sommes plus prêts à l’accepter ! Pas plus que nous ne souffrirons la mauvaise foi, une valeur bien française !
Relevez la condamnation à géométrie variable de la violence envers les communautés religieuses (les juifs étant des intouchables en France), ils vous répondront que ce n’est pas la même chose. Donc, nul besoin de se fatiguer. La mauvaise foi est une valeur bien française. Et cela n’est pas prêt de changer ! L’indignation contre les caricatures du Prophète Muhammad (Paix, Bénédictions et Salut sur lui) va, heureusement, au-delà de la communauté musulmane. Elle est l’expression d’un ras-le-bol de cette idée de la tolérance que la France veut imposer au reste du monde ; une tolérance qui voudrait que l’on accepte, sans broncher, de voir ses croyances méprisées et insulter, et qui permettrait à la France de dire et de faire ce que bon lui semble des croyances des autres. Pourquoi devons-nous souffrir que pour être « ouvert, moderne ou tolérant », il faut accepter tout et n’importe quoi ? Pourquoi devons-nous accepter ces valeurs de la France comme étant les seules à pouvoir être universelles ? Ce comportement hautain, suffisant et condescendant, nous ne sommes plus prêts à l’accepter ! Pas plus que nous ne souffrirons la mauvaise foi, une valeur bien française !
Abdel Ali
Libre-penseur