La mère de Mohamed Bouazizi devant un portrait de son fils. REUTERS/Louafi Larbi
Une altercation avec un juge de Sidi Bouzid vaut à Manoubia Bouazizi son actuelle incarcération pour atteinte aux bonne mœurs. Sa détention préventive a été décidée par le procureur, le temps d'une enquête après une violente altercation verbale qui l'a opposée à un magistrat.
Sur les ondes d'une radio nationale, le juge Chokri Triffi explique avoir été copieusement insulté par la mère du martyr tunisien Mohamed Bouazizi. Cette dernière l'aurait empêché de rentrer dans le bureau du président du tribunal de Sidi Bouzid, menaçant d'incendier la salle, et usant d'expressions portant atteinte à sa dignité.
Version confirmée par des témoins, mais contestée par le fils de Mme Bouazizi. Selon Salem Bouazizi, sa mère a été poussée sans ménagement vers la sortie du tribunal alors qu'elle venait signer des documents pour toucher une indemnisation due aux familles des morts de la révolution.
« Elle a été humiliée, explique-t-il, les autorités doivent désormais apprendre à respecter les citoyens, nous n'allons pas nous laisser faire. » Figure nationale en Tunisie depuis l'immolation de son fils Mohamed, étincelle de la révolution le 17 décembre 2010, Manoubia Bouazizi et ses enfants n'habitent plus à Sidi Bouzid.
Après de nombreux différends avec les habitants de son quartier d'origine, ils sont installés à La Marsa, près Tunis, et ne comprennent pas le sort qui leur est aujourd'hui réservé.
Source: RFI
Sur les ondes d'une radio nationale, le juge Chokri Triffi explique avoir été copieusement insulté par la mère du martyr tunisien Mohamed Bouazizi. Cette dernière l'aurait empêché de rentrer dans le bureau du président du tribunal de Sidi Bouzid, menaçant d'incendier la salle, et usant d'expressions portant atteinte à sa dignité.
Version confirmée par des témoins, mais contestée par le fils de Mme Bouazizi. Selon Salem Bouazizi, sa mère a été poussée sans ménagement vers la sortie du tribunal alors qu'elle venait signer des documents pour toucher une indemnisation due aux familles des morts de la révolution.
« Elle a été humiliée, explique-t-il, les autorités doivent désormais apprendre à respecter les citoyens, nous n'allons pas nous laisser faire. » Figure nationale en Tunisie depuis l'immolation de son fils Mohamed, étincelle de la révolution le 17 décembre 2010, Manoubia Bouazizi et ses enfants n'habitent plus à Sidi Bouzid.
Après de nombreux différends avec les habitants de son quartier d'origine, ils sont installés à La Marsa, près Tunis, et ne comprennent pas le sort qui leur est aujourd'hui réservé.
Source: RFI