Camp de réfugiés soudanais d'Ouré Cassoni, octobre 2009. Selon Idriss Déby, le Tchad est désormais capable d’assurer seul la protection des réfugiés le long de la frontière avec le Soudan.
Le conseil de sécurité gagne du temps. En prolongeant de deux mois le mandat de la Minurcat, la mission de l’ONU au Tchad et en Centrafrique, les diplomates espèrent convaincre le président tchadien de changer d’avis.
En février, Idriss Deby avait accusé la mission de l’ONU d’être un échec. « Elle n’est pas parvenue à protéger les civils, et ne s’est jamais pleinement déployée », a-t-il expliqué, exigeant un retrait, au terme du mandat, qui expirait le 15 mars. Selon Idriss Déby, qui a renforcé son armée, le Tchad est désormais capable d’assurer seul la protection des réfugiés le long de la frontière avec le Soudan.
L’amélioration des relations entre le Tchad et le Kartoum explique aussi, selon les diplomates, que le président tchadien cherche à se débarrasser d’une présence étrangère dont il n’a jamais voulu. Mais voilà, l’ONU et les ONG sont d’un autre avis. Selon elles, les réfugiés ont toujours besoin des casques bleus. C’est aussi l’avis des 15 pays membres du Conseil de sécurité.
Le chef des opérations de maintien de la paix, Alain le Roy, s’est donc rendu au Tchad, où il a obtenu un sursis de deux mois. Des négociations sont en cours. Le Tchad est prêt à garder les civils de l’ONU, mais pas les militaires, ce que l’ONU refuse. Les deux camps ont maintenant deux mois pour trouver une solution.
En février, Idriss Deby avait accusé la mission de l’ONU d’être un échec. « Elle n’est pas parvenue à protéger les civils, et ne s’est jamais pleinement déployée », a-t-il expliqué, exigeant un retrait, au terme du mandat, qui expirait le 15 mars. Selon Idriss Déby, qui a renforcé son armée, le Tchad est désormais capable d’assurer seul la protection des réfugiés le long de la frontière avec le Soudan.
L’amélioration des relations entre le Tchad et le Kartoum explique aussi, selon les diplomates, que le président tchadien cherche à se débarrasser d’une présence étrangère dont il n’a jamais voulu. Mais voilà, l’ONU et les ONG sont d’un autre avis. Selon elles, les réfugiés ont toujours besoin des casques bleus. C’est aussi l’avis des 15 pays membres du Conseil de sécurité.
Le chef des opérations de maintien de la paix, Alain le Roy, s’est donc rendu au Tchad, où il a obtenu un sursis de deux mois. Des négociations sont en cours. Le Tchad est prêt à garder les civils de l’ONU, mais pas les militaires, ce que l’ONU refuse. Les deux camps ont maintenant deux mois pour trouver une solution.
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