Le Professeur en philosophie, Samba Sy a, au cours de l’émission Remue Ménage de ce dimanche 6 mars 2011, exprimé ses craintes concernant la modification de la loi portant sur les blanchiments d’argent où les poursuites sont laissées à l’appréciation du procureur. «Je crains que cette nouvelle initiative déprotège notre pays» a-t-il expliqué. Pour lui, le blanchiment d’argent est extrêmement dangereux, il y a tout l’environnement qui l’accompagne. Quand un pays est reconnu comme étant l’un des lieux où la chose peut être menée avec la moindre conséquence en termes de ce qui va advenir à l’endroit de ceux là qui sont au cœur de la chose. Monsieur Sy a fait savoir que «c’est tout un univers criminogène qui l’accompagne. Un pays ne gagne pas dans cela».
Sur la même lancée, l’autre invité de l’émission, Cheikh Yérim Seck a, lui, estimé que cette «dernière réforme est une véritablement régression au sens juridique du terme». Il a fait comprendre que le blanchiment d’argent est «un phénomène très dangereux parce que ça détruit l’économie réelle, dévalue la valeur travail et ça fausse les règles de la compétition économique. C’est très difficile de lutter contre ce phénomène». Selon lui, il y a le phénomène des sociétés écrans, certains nombres de montages qui sont autant de mécanismes de dissimulations de l’argent sale. Je pense qu’on peut, avec de la volonté politique, à défaut d’enrayer le phénomène l’atténuer. Voilà pourquoi il était très important au Sénégal de donner au procureur la liberté, l’obligation de transférer les cas découverts au juge.
Sur la même lancée, l’autre invité de l’émission, Cheikh Yérim Seck a, lui, estimé que cette «dernière réforme est une véritablement régression au sens juridique du terme». Il a fait comprendre que le blanchiment d’argent est «un phénomène très dangereux parce que ça détruit l’économie réelle, dévalue la valeur travail et ça fausse les règles de la compétition économique. C’est très difficile de lutter contre ce phénomène». Selon lui, il y a le phénomène des sociétés écrans, certains nombres de montages qui sont autant de mécanismes de dissimulations de l’argent sale. Je pense qu’on peut, avec de la volonté politique, à défaut d’enrayer le phénomène l’atténuer. Voilà pourquoi il était très important au Sénégal de donner au procureur la liberté, l’obligation de transférer les cas découverts au juge.
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