A terme, ce train est censé relier entre eux les pays voisins, Rwanda, Burundi, Ouganda, et accélérer l'intégration régionale.
Selon un communiqué de la présidence, les discussions ont tourné plus précisément autour du mécanisme de prêts qui facilitera son développement. Le projet, officiellement lancé en novembre dernier et dont le coût est estimé à plus de cinq milliards de dollars est soutenu avec enthousiasme par Uhuru Kenyatta, le président kenyan, qui le voit déjà comme son legs majeur en tant que président.
Cependant, il n'en finit par de créer la polémique. En janvier dernier, trois militants kenyans, réputés pour leur action dans la lutte contre la corruption, avaient demandé de suspendre le projet tant que la controverse autour de l'appel d'offres, jamais rendu public, et des coûts de construction, beaucoup trop élevés, n'ont pas été résolus.
Selon certains membres de l'opposition, il pourrait s'agir du plus grand scandale de l'histoire du pays. La société chinoise est également dans le collimateur. Dans le cadre d'une des deux enquêtes parlementaires qui ont été lancées, un député kenyan auditionné avait révélé qu'elle était inscrite sur la liste noire de la Banque mondiale depuis 2009 pour corruption.
Source : Rfi.fr