La police fait pression sur le propriétaire de Pen'Art : Yen a marre sursoit à sa conférence de presse

Le Mouvement "Y'en a marre" avait convié les journalistes à une conférence de presse ce mercredi 30 mars à 10h au restaurant Pen'Art situé au Point E. Elle ne pourra pas finalement se tenir à cause des pressions énormes que le propriétaire de ce restaurant auraient reçues de la police sur injonction des autorités étatiques. "Y'en a marre" a semblé semé la panique au coeur de l'Etat qui use tous les moyens pour empêcher à ces jeunes de dérouler leur deuxième plan d'action.



C'est tard dans la soirée du mardi que les responsables du mouvement "Y'en a marre" ont recontacté la presse pour leur faire savoir que leur conférence de presse est annulée. Ils ont été contactés par le propriétaire du restaurant Pen'Art qui leur a fait savoir qu'il est "vraiment navré mais ils ne pourront pas y tenir leur conférence de presse". Il a affirmé avoir reçu des pressions de la police.

Les policiers auraient eux aussi reçu des ordres de leurs supérieurs provenant des dignitaires du régime libéral qui estiment que ce mouvement commence à agacer et qu'il ne faut plus désormais les laisser faire.

Ces tracasseries et mesures d'interdiction sont prises à la suite d'un communiqué du mouvement qui a relaté qu'après "la phase I de son plan de mobilisation couronnée par l’organisation d’un Grand Rassemblement le 19 mars 2011 à la place de l’Obélisque, le mouvement Y EN A MARRE prépare le lancement de la seconde étape de son action patriotique dont l’objectif est de remettre le citoyen au centre de la République, et à faire face aux difficultés de l’heure (Délestage, cherté de la vie, injustice sociale…)".

Le plan «DAAS FANANAL*», poursuit le communiqué, "sera présenté à la presse nationale et internationale ce mercredi 30 Mars 2011 à 10 h 30 mn précises au restaurant Pen’Art (Point E). La mise en place étant prévue à 10h 00".

Il faut noter qu'avant ce grand rassemblement du 19 mars, le mouvement était à la ville de Rufisque pour inviter les populations à signer les "1000 plaintes" contre le gouvernement. Une action qui avait fait mouche parce qu'à moins de deux heures, il a pu faire signer plus de 500 pétitions. La police avait vigoureusement intervenue en interpellant quelques un des responsables.
*Se prémunir


Jean Louis Djiba

Mercredi 30 Mars 2011 09:39


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