La présence des chefs d’Etat mauritanien, ivoirien, gambien, entre autres à l’investiture du candidat Macky Sall le samedi 1er décembre à Dakar Aréna inquiètent des Dakarois. Ces derniers s’interrogent en effet sur l’opportunité de leur déplacement d’autant plus que l’événement ne concernait pas Macky Sall en tant que Président.
Rencontré à l’arrêt de bus, M. Ndiaye n’a pas été avare en parole pour commenter la présence de chefs d’Etat à cette cérémonie. Selon lui, ces derniers se sont trompés de date, car leur déplacement aurait été plus judicieux s’ils avaient attendu le 3 avril 2019 (date d’investiture du prochain président de la République du Sénégal).
Prenant la balle au bond, Fatou Seck, la vingtaine, dénonce ce «déploiement de force» qu’il soupçonne d’être une validation anticipée des résultats de la prochaine élection présidentielle. «Ils (les présidents étrangers) n’avaient rien à faire dans cette cérémonie qui ne concerne pas le Sénégal mais une organisation privée. Donc s’ils ont décidé d’y assister, c’est peut-être parce qu’ils connaissent à l’avance les résultats qui vont sortir des urnes le 24 février prochain».
Avec son pantalon en jean et sa chemise blanche, F. Seck poursuit son diatribe contre «cette ingérence» : «Si un Président d’un autre pais décide de braver les règles élémentaires de la diplomatie en assistant à la cérémonie d’investiture d’un candidat, c’est parce qu’il sait qu’il ne risque pas de fâcher quelqu’un puisque «son ami» sera encore réélu. Sinon, imaginer que Sonko (ndlr : Ousmane Sonko candidat à la candidature et leader du parti Pastef) soit élu, comment seront ses relations avec Alassane Ouattara ou encore Adama Barro de la Gambie ? Ce n’est pas logique.
Ce sentiment est le même chez d’autre Dakarois parmi lesquels ce vendeur de téléphones portables sis au rond-point Jet d’Eau. Préférant s’exprimer dans l’anonymat, il soutient que «les choses» semblent être perdues d’avance : «S’il ne tenait qu’à moi, il n’y aurait plus de présidentielle. Car, celle du 24 février 2019 est déjà perdue par l’opposition».
Cependant, un de ses clients n’est pas du même avis. Et pour cause, explique-t-il, «chacun a le droit d’inviter qui il veut quand il doit célébrer un événement marquant, pourquoi le refuser à Macky Sall ?» Considérée par les partisans du chef de l’Etat comme un succès diplomatique retentissant, la présence des «collègues» du Président du Macky Sall ne fait pas l’unanimité dans les rues de Dakar.
Rencontré à l’arrêt de bus, M. Ndiaye n’a pas été avare en parole pour commenter la présence de chefs d’Etat à cette cérémonie. Selon lui, ces derniers se sont trompés de date, car leur déplacement aurait été plus judicieux s’ils avaient attendu le 3 avril 2019 (date d’investiture du prochain président de la République du Sénégal).
Prenant la balle au bond, Fatou Seck, la vingtaine, dénonce ce «déploiement de force» qu’il soupçonne d’être une validation anticipée des résultats de la prochaine élection présidentielle. «Ils (les présidents étrangers) n’avaient rien à faire dans cette cérémonie qui ne concerne pas le Sénégal mais une organisation privée. Donc s’ils ont décidé d’y assister, c’est peut-être parce qu’ils connaissent à l’avance les résultats qui vont sortir des urnes le 24 février prochain».
Avec son pantalon en jean et sa chemise blanche, F. Seck poursuit son diatribe contre «cette ingérence» : «Si un Président d’un autre pais décide de braver les règles élémentaires de la diplomatie en assistant à la cérémonie d’investiture d’un candidat, c’est parce qu’il sait qu’il ne risque pas de fâcher quelqu’un puisque «son ami» sera encore réélu. Sinon, imaginer que Sonko (ndlr : Ousmane Sonko candidat à la candidature et leader du parti Pastef) soit élu, comment seront ses relations avec Alassane Ouattara ou encore Adama Barro de la Gambie ? Ce n’est pas logique.
Ce sentiment est le même chez d’autre Dakarois parmi lesquels ce vendeur de téléphones portables sis au rond-point Jet d’Eau. Préférant s’exprimer dans l’anonymat, il soutient que «les choses» semblent être perdues d’avance : «S’il ne tenait qu’à moi, il n’y aurait plus de présidentielle. Car, celle du 24 février 2019 est déjà perdue par l’opposition».
Cependant, un de ses clients n’est pas du même avis. Et pour cause, explique-t-il, «chacun a le droit d’inviter qui il veut quand il doit célébrer un événement marquant, pourquoi le refuser à Macky Sall ?» Considérée par les partisans du chef de l’Etat comme un succès diplomatique retentissant, la présence des «collègues» du Président du Macky Sall ne fait pas l’unanimité dans les rues de Dakar.
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