«Tout le monde connait la situation de sinistrose dans laquelle se trouve les entreprises de presse. Rien que pour les dettes fiscales, ce sont sept (7) milliards qui sont dus. Pour l’essentiel, cette dette est constituée par la dette due par la RTS et le Soleil pour presque cinq (5) milliards. C’est assez révélateur sur la situation dans laquelle, ces entreprises sont, c’est révélateur de la situation très très dégradé que ces média vivent. Même les entreprises de presse publiques ne peuvent pas s’en sortir, à fortiori les autres qui sont dans le privé qui n’ont presque pas de subventions, qui vivent difficilement la perte du marché publicitaire et la diminution drastique des ventes de journaux et qui sont obligés de dépenser énormément de charges. Ce qui fait leur situation n’est pas bonne du tout, elle n’est pas du tout reluisante. Ce qui fait qu’aujourd’hui, presque toutes les entreprises de presse sont incapables de s’acquitter des charges fiscales et de leurs charges sociales parce qu’elles ne le peuvent pas. Il faudra l’assainir et d’aller au de-là de l’effacement de la dette, aller au-delà également de l’aide annuelle à la presse qui représente presque rien pour ces entreprises-là. C’est une reflexion très très sérieuse qu’il faut mener », souligne le directeur de publication du journal « L’As » sur les ondes de la RFM où il invite par ailleurs à « des états généraux de la presse ».
« Il est temps que les différents acteurs se penchent sur la question et qu’on trouve des solutions viables, pérennes pour qu’on ne soit pas obligé tous les deux ou trois ans à rendre visite au président de la République pour lui soumettre la situation », dit-il.
« Il est temps que les différents acteurs se penchent sur la question et qu’on trouve des solutions viables, pérennes pour qu’on ne soit pas obligé tous les deux ou trois ans à rendre visite au président de la République pour lui soumettre la situation », dit-il.