Le président Alpha Condé a pris un décret lundi dernier portant nomination des 25 commissaires de la CENI, pour que les choses s'accélèrent vite au niveau de la relance des activités de cette institution chargée d'organiser les élections en Guinée.
La publication de ce décret a failli cependant raviver la polémique entre le pouvoir et l'opposition, cette dernière s'étant dite lésée dans le partage, avec 9 membres au lieu de 10 dans la nouvelle CENI, comme le stipule la loi.
Dans une déclaration publiée à cet effet, l'Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP) et le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition, les deux blocs de l'opposition "radicale" disent avoir pris "acte du caractère illégal de ce décret qui viole les dispositions de l'article 6 de la loi organique. En vertu de la loi, la composition de la CENI doit garder un caractère paritaire avec une représentation égale de la mouvance présidentielle et de l'opposition.
Or, ce décret qui vient d'être publié prévoit une représentation inégale de ces deux entités politiques avec un avantage à la majorité présidentielle disposant ainsi de dix membres contre neuf à l'opposition, le dixième ayant été remplacé par un représentant proposé par un parti qui revendique publiquement sa non-appartenance à l'opposition", selon eux.
N'empêche, les représentants de l'opposition ont écarté toute de boycott de l'élection du bureau de la CENI, s'étant rendu certainement compte que la politique de la chaise vide pourrait s'avérer non payante en pareille situation.
L'ADP et le Collectif promettent néanmoins de saisir la Cour Suprême, même si le bureau de la CENI, lui, est meublé et il lui revient maintenant de proposer un chronogramme électoral au président Alpha Condé, ce dans les meilleurs délais.
Pour revenir à l'élection de ce bureau dont le nouveau président est l'ancien ministre des Affaires étrangères Bakary Fofana, le vote s'est déroulé sous haute surveillance au Palais du Peuple ce jeudi.
Les commissaires qui venaient de prêter serment devant la Cour Suprême, n'ont pas tardé à composer leur bureau élisant ainsi Bakary Fofana, au poste de président de la CENI pour un mandat de sept ans non renouvelable.
Pour se hisser à la tête de l'institution, Bakary Fofana a bénéficié de 15 voix contre 5 voix pour son rival Kader Aziz Camara lors de ce vote auquel ont participé 22 commissaires sur les 25.
Deux vice-présidents dont Hadja Biya Diallo et Ibrahima Kalil Keita, respectivement membre de l'Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG), principal parti de l'opposition et de la mouvance présidentielle auront à collaborer directement avec le nouvel élu.
Bakary Fofana qui est issu des Organisations de la société civile, a dans son discours de circonstance rendu hommage au président sortant Lounsény Camara et à toute son équipe pour "le travail effectué et l'acte de portée historique qu'ils ont posé en privilégiant l'intérêt supérieur de la nation".
"L'installation de la nouvelle CENI, intervient à un moment où la finalisation de la Transition s'impose à tous comme un défi majeur pour la marche vers un Etat de droit. Je mesure à sa juste valeur la portée de notre mission ainsi que les enjeux, difficultés et contraintes qui y sont liés surtout dans un contexte marqué par un climat de méfiance entre acteurs politiques qui, pourtant, constituent un maillon essentiel de processus électoral", a indiqué le nouveau président de la CENI.
Il a ajouté que "cette mission qui est celle de tout le peuple de Guinée en général et du mouvement social en particulier, exige de nous la collégialité dans l'action, l'indépendance dans notre rapport et fonction, la neutralité absolue, l'impartialité permanente et le professionnalisme pour n'obéir ainsi qu'à la seule autorité de la loi et toujours sauvegarder l'intérêt général. Il s'agit qu'ensemble, de faire en sorte que l'intérêt national triomphe sur l'intérêt personnel et partisan".
Bakary Fofana promet l'organisation "d'élections crédibles, transparentes et pacifiques dont les résultats doivent être acceptés par tous", de quoi rassurer l'opinion qui attend enfin de sortir de ce processus de transition qui n'a que trop duré.
La publication de ce décret a failli cependant raviver la polémique entre le pouvoir et l'opposition, cette dernière s'étant dite lésée dans le partage, avec 9 membres au lieu de 10 dans la nouvelle CENI, comme le stipule la loi.
Dans une déclaration publiée à cet effet, l'Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP) et le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition, les deux blocs de l'opposition "radicale" disent avoir pris "acte du caractère illégal de ce décret qui viole les dispositions de l'article 6 de la loi organique. En vertu de la loi, la composition de la CENI doit garder un caractère paritaire avec une représentation égale de la mouvance présidentielle et de l'opposition.
Or, ce décret qui vient d'être publié prévoit une représentation inégale de ces deux entités politiques avec un avantage à la majorité présidentielle disposant ainsi de dix membres contre neuf à l'opposition, le dixième ayant été remplacé par un représentant proposé par un parti qui revendique publiquement sa non-appartenance à l'opposition", selon eux.
N'empêche, les représentants de l'opposition ont écarté toute de boycott de l'élection du bureau de la CENI, s'étant rendu certainement compte que la politique de la chaise vide pourrait s'avérer non payante en pareille situation.
L'ADP et le Collectif promettent néanmoins de saisir la Cour Suprême, même si le bureau de la CENI, lui, est meublé et il lui revient maintenant de proposer un chronogramme électoral au président Alpha Condé, ce dans les meilleurs délais.
Pour revenir à l'élection de ce bureau dont le nouveau président est l'ancien ministre des Affaires étrangères Bakary Fofana, le vote s'est déroulé sous haute surveillance au Palais du Peuple ce jeudi.
Les commissaires qui venaient de prêter serment devant la Cour Suprême, n'ont pas tardé à composer leur bureau élisant ainsi Bakary Fofana, au poste de président de la CENI pour un mandat de sept ans non renouvelable.
Pour se hisser à la tête de l'institution, Bakary Fofana a bénéficié de 15 voix contre 5 voix pour son rival Kader Aziz Camara lors de ce vote auquel ont participé 22 commissaires sur les 25.
Deux vice-présidents dont Hadja Biya Diallo et Ibrahima Kalil Keita, respectivement membre de l'Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG), principal parti de l'opposition et de la mouvance présidentielle auront à collaborer directement avec le nouvel élu.
Bakary Fofana qui est issu des Organisations de la société civile, a dans son discours de circonstance rendu hommage au président sortant Lounsény Camara et à toute son équipe pour "le travail effectué et l'acte de portée historique qu'ils ont posé en privilégiant l'intérêt supérieur de la nation".
"L'installation de la nouvelle CENI, intervient à un moment où la finalisation de la Transition s'impose à tous comme un défi majeur pour la marche vers un Etat de droit. Je mesure à sa juste valeur la portée de notre mission ainsi que les enjeux, difficultés et contraintes qui y sont liés surtout dans un contexte marqué par un climat de méfiance entre acteurs politiques qui, pourtant, constituent un maillon essentiel de processus électoral", a indiqué le nouveau président de la CENI.
Il a ajouté que "cette mission qui est celle de tout le peuple de Guinée en général et du mouvement social en particulier, exige de nous la collégialité dans l'action, l'indépendance dans notre rapport et fonction, la neutralité absolue, l'impartialité permanente et le professionnalisme pour n'obéir ainsi qu'à la seule autorité de la loi et toujours sauvegarder l'intérêt général. Il s'agit qu'ensemble, de faire en sorte que l'intérêt national triomphe sur l'intérêt personnel et partisan".
Bakary Fofana promet l'organisation "d'élections crédibles, transparentes et pacifiques dont les résultats doivent être acceptés par tous", de quoi rassurer l'opinion qui attend enfin de sortir de ce processus de transition qui n'a que trop duré.
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