Sans être virulent à l'égard de son vis-à-vis, Idy a préféré tout mettre sur le dos de l'actuel président de la République qu'il accuse d'être à la base du "complot ourdi" contre sa personne, sous le magistère de Me Abdoulaye Wade;
"Sauf preuves formelles que ces propos ont été tenus par mon grand frère Ousmane Tanor Dieng, il m'est impossible de croire qu'il ait pu les tenir. À moins qu’il ne soit devenu une autre personne que l'homme d'État et le croyant que j'ai toujours présumés en lui, c'est-à-dire, un homme qui n'affirme que ce qu'il peut prouver de façon documentée, un homme qui s'interdit d'être calomniateur et diffamateur", écrit l'ancien Premier ministre avant de s'attaquer au patron de l'Apr :
"Un homme qui s'interdit d'être manipulé par le grand comploteur, Macky Sall et ses équipes qui ont été à la base de ces mensonges jamais prouvés, ni par la justice, ni par eux-mêmes, d'un coup d'État rampant, puis debout, ou d'une prétendue déloyauté vis-à-vis du Président Wade que j'aurais enregistré, ce qui n'a jamais été le cas. Ce sont précisément de telles calomnies et de tels mensonges orchestrés par des Mahmout Saleh et des Ndiogou Wack Seck, sous la supervision directe de Macky Sall que le Président Abdoulaye Wade a pu être aveuglé et trompé pour engager le combat qu'il a mené contre moi et perdu. J'en dirai davantage si Ousmane Tanor confirmait ces propos".
Les propos de Tanor sur l'Observateur du lundi 05 mars 2018
"Aujourd’hui, les Sénégalais connaissent Idrissa Seck. C’est celui qui a fait qu’aujourd’hui on ne peut pas entrer dans le bureau du président de la République, d’un ministre ou d’une personnalité avec son téléphone portable. C’est lui qui a appris aux Sénégalais ce qu’est la déloyauté entre collaborateurs, en enregistrant le Président Wade et en révélant ce qu’ils se disaient dans le secret de leurs bureaux. Il a montré aux Sénégalais tout ce qu’on ne doit pas faire en termes de gestion, par la prévarication des ressources et la gestion grave qu’il a faite avec les chantiers de Thiès.
Et à chaque élection, il a perdu la moitié des suffrages de la précédente, en 2007 il a 14%, 7% en 2012, peut-être qu’en 2019 il se retrouvera avec 3,5%. Donc vraiment, laissez-le continuer à faire sa politique, les Sénégalais ne sont pas dupes. Malheureusement pour lui, les Sénégalais n’ont pas confiance en lui. Et c’est l’occasion d’interpeller certains qui ont exercé le pouvoir et qui se permettent de faire comme s’ils n’avaient jamais été au cœur du pouvoir pour dire du n’importe quoi "
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