Les semaines s’enchainent et à chacune sa star. Pendant longtemps, le Président Wade a occupé les unes des journaux avec sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Allant même jusqu’à vouloir instaurer un ticket présidentiel qui plus est, peut gagner avec 25 % des suffrages même si cet article a été, finalement, exfiltré. Les journaux en faisaient leurs choux gras.
Les cris d’orfraie de l’opposition traditionnelle et de la société civile n’y pouvaient rien.
Il a fallu une jonction de ces deux adversaires avec celle du mouvement "Y en a marre" et de Sénégalais anonymes, des Sénégalais tout court, devrons-nous dire, pour arracher la vedette au Président et candidat autoproclamé de la Présidentielle de 2012. La chaude journée du 23 juin dernier a fait le tour des quatre coins du monde.
Pour boucler la semaine, l’ancien Premier ministre et maire de Thiès est sorti de son hibernation et de sa retraite dorée au pays de Marianne. Sa conférence de presse, sa conférence publique, devrais-dire, puisqu’il y avait plus de militants que de journaliste dans la salle était sur toutes les lèvres et à la une de tous les journaux. D’autres l’ont même transmise en direct pour un résultat très mitigé.
Comme s’il ne voulait pas se faire devancer, le ministre d’Etat, ministre de la coopération internationale, des infrastructures, des transports aériens et de l’Energie, Karim Wade, a, savamment, choisi d’ouvrir la semaine avec sa lettre ouverte à ses compatriotes. Là, il se plaind d’être injustement trainé dans la boue pour des choses dont il n’est pas responsable, si elles ne sont pas carrément infondées.
"Jamais dans l'histoire du Sénégal, un homme public n’a reçu, autant de coups, de propos diffamatoires et outrageants. Systématiquement, je suis l'objet de graves accusations, de profondes détestations, d’attaques hallucinantes de la part de ceux qui nous connaissent à peine ou pas du tout", s'est-t-il plaint, retenant l'attention médiatique.
Une semaine qu’il occupera certainement avec les prolongements des événements du 23 juin.
En effet, même si la tension politique a baissé d’un cran depuis quelques jours, loin des heures chaudes que les Sénégalais ont vécues pour refuser le vote de la loi sur le ticket présidentiel et pour réclamer l’électricité, ce dossier n’est pas encore bouclé.
Il est passé de la rue au temple de Thèmis. A Yembeul, comme dans la capitale du rail, des jeunes sont en taule. Ils sont accusés de destruction de bien appartenant à autrui. A Thiès, c’est la maison du jeune responsable politique, Mamadou Lamine Massaly qui est à l’origine du malheur des «prisonniers», estampillés «opposition».
Pire, d’autres jeunes «casseurs», sont dans le collimateur de la justice. La presse a annoncé en fin de semaine dernière que la machine policière est en branle dans la banlieue pour les traquer.
Un bon début de semaine bien «embrayée» par le ministre Karim Wade. A qui le tour ?
Les cris d’orfraie de l’opposition traditionnelle et de la société civile n’y pouvaient rien.
Il a fallu une jonction de ces deux adversaires avec celle du mouvement "Y en a marre" et de Sénégalais anonymes, des Sénégalais tout court, devrons-nous dire, pour arracher la vedette au Président et candidat autoproclamé de la Présidentielle de 2012. La chaude journée du 23 juin dernier a fait le tour des quatre coins du monde.
Pour boucler la semaine, l’ancien Premier ministre et maire de Thiès est sorti de son hibernation et de sa retraite dorée au pays de Marianne. Sa conférence de presse, sa conférence publique, devrais-dire, puisqu’il y avait plus de militants que de journaliste dans la salle était sur toutes les lèvres et à la une de tous les journaux. D’autres l’ont même transmise en direct pour un résultat très mitigé.
Comme s’il ne voulait pas se faire devancer, le ministre d’Etat, ministre de la coopération internationale, des infrastructures, des transports aériens et de l’Energie, Karim Wade, a, savamment, choisi d’ouvrir la semaine avec sa lettre ouverte à ses compatriotes. Là, il se plaind d’être injustement trainé dans la boue pour des choses dont il n’est pas responsable, si elles ne sont pas carrément infondées.
"Jamais dans l'histoire du Sénégal, un homme public n’a reçu, autant de coups, de propos diffamatoires et outrageants. Systématiquement, je suis l'objet de graves accusations, de profondes détestations, d’attaques hallucinantes de la part de ceux qui nous connaissent à peine ou pas du tout", s'est-t-il plaint, retenant l'attention médiatique.
Une semaine qu’il occupera certainement avec les prolongements des événements du 23 juin.
En effet, même si la tension politique a baissé d’un cran depuis quelques jours, loin des heures chaudes que les Sénégalais ont vécues pour refuser le vote de la loi sur le ticket présidentiel et pour réclamer l’électricité, ce dossier n’est pas encore bouclé.
Il est passé de la rue au temple de Thèmis. A Yembeul, comme dans la capitale du rail, des jeunes sont en taule. Ils sont accusés de destruction de bien appartenant à autrui. A Thiès, c’est la maison du jeune responsable politique, Mamadou Lamine Massaly qui est à l’origine du malheur des «prisonniers», estampillés «opposition».
Pire, d’autres jeunes «casseurs», sont dans le collimateur de la justice. La presse a annoncé en fin de semaine dernière que la machine policière est en branle dans la banlieue pour les traquer.
Un bon début de semaine bien «embrayée» par le ministre Karim Wade. A qui le tour ?