157 Tchadiens retenus prisonniers en Libye depuis la guerre civile ont été libérés et rapatriés à Ndjamena dans la nuit de ce 12 avril, grâce à un avion affrété par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). C'est la deuxième fois qu'un tel vol a lieu en un mois.
Dans la cour d’un centre social, dans un vieux quartier de Ndjamena, les quelques rapatriés de Libye qui ne sont pas encore partis pour rejoindre leur village, rongent leur frein.
Assis contre un mur, Moussa Ibrahim, la vingtaine, un badge bleu et rose d'identification de l'OIM autour du cou, raconte comment il a été arrêté en pleine route par les hommes du CNT, le Conseil national de transition : « Ils m’ont tabassé avant de me conduire en prison. Pendant mon emprisonnement, ils nous torturaient régulièrement ». Le supplice durera quatre mois.
Mamat a eu plus de chance. Il a été arrêté après la guerre et emprisonné seulement deux mois. Mais il a été marqué par le délit de faciès qui a conduit à son arrestation.
Pour l’heure, l’urgence pour ces hommes est le retour dans leur village. Selon l'OIM, il y aurait encore beaucoup d'Africains emprisonnés en Libye.
Source RFI
Dans la cour d’un centre social, dans un vieux quartier de Ndjamena, les quelques rapatriés de Libye qui ne sont pas encore partis pour rejoindre leur village, rongent leur frein.
Assis contre un mur, Moussa Ibrahim, la vingtaine, un badge bleu et rose d'identification de l'OIM autour du cou, raconte comment il a été arrêté en pleine route par les hommes du CNT, le Conseil national de transition : « Ils m’ont tabassé avant de me conduire en prison. Pendant mon emprisonnement, ils nous torturaient régulièrement ». Le supplice durera quatre mois.
Mamat a eu plus de chance. Il a été arrêté après la guerre et emprisonné seulement deux mois. Mais il a été marqué par le délit de faciès qui a conduit à son arrestation.
Pour l’heure, l’urgence pour ces hommes est le retour dans leur village. Selon l'OIM, il y aurait encore beaucoup d'Africains emprisonnés en Libye.
Source RFI