Des hommes en armes ont attaqué lundi l'aéroport international de Kinshasa et pris le contrôle du bâtiment de la télévision publique dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), au cours de ce qui semble être une tentative de prise du pouvoir des partisans du chef religieux Paul Joseph Mukungubila.
La police a bouclé les abords de la télévision publique, où les individus armés ont pris plusieurs personnes en otages, ont déclaré des journalistes à Reuters. Des témoins ont également fait état d'une fusillade au camp militaire de Tshatshi, situé non loin du ministère de la Défense.
Un responsable des douanes à l'aéroport international, dans la banlieue de la capitale, a fait état de tirs nourris, quelques minutes seulement après l'attaque de la télévision publique.
"Des tirs ont commencé ici", a-t-il dit à Reuters. "Ils tirent partout. Nous nous cachons tous".
Le ministre de l'Information, Lambert Mende, a assuré cependant que les forces de sécurité contrôlaient la situation.
"Les agresseurs se sont présentés comme des partisans de Mukungubila", a-t-il dit à Reuters. "Nous vérifions l'information, car c'est peut-être une tentative pour nous duper.
Avant l'arrêt des transmissions de la télévision publique, deux hommes en armes sont apparus à l'écran pour prononcer un message politique orienté contre le régime du président Joseph Kabila, arrivé au pouvoir en 2001 après l'assassinat de son père Laurent-Désiré.
"Gideon Mukungubila est venu pour vous libérer de l'esclavage des Rwandais", déclaraient-ils dans leur message, selon un journaliste de Reuters qui a pu écouter un enregistrement.
La police a bouclé les abords de la télévision publique, où les individus armés ont pris plusieurs personnes en otages, ont déclaré des journalistes à Reuters. Des témoins ont également fait état d'une fusillade au camp militaire de Tshatshi, situé non loin du ministère de la Défense.
Un responsable des douanes à l'aéroport international, dans la banlieue de la capitale, a fait état de tirs nourris, quelques minutes seulement après l'attaque de la télévision publique.
"Des tirs ont commencé ici", a-t-il dit à Reuters. "Ils tirent partout. Nous nous cachons tous".
Le ministre de l'Information, Lambert Mende, a assuré cependant que les forces de sécurité contrôlaient la situation.
"Les agresseurs se sont présentés comme des partisans de Mukungubila", a-t-il dit à Reuters. "Nous vérifions l'information, car c'est peut-être une tentative pour nous duper.
Avant l'arrêt des transmissions de la télévision publique, deux hommes en armes sont apparus à l'écran pour prononcer un message politique orienté contre le régime du président Joseph Kabila, arrivé au pouvoir en 2001 après l'assassinat de son père Laurent-Désiré.
"Gideon Mukungubila est venu pour vous libérer de l'esclavage des Rwandais", déclaraient-ils dans leur message, selon un journaliste de Reuters qui a pu écouter un enregistrement.
Gideon est le surnom utilisé par les partisans de Mukungubila, qui se fait appeler aussi le "prophète de l'Eternel".
Il a été candidat à l'élection présidentielle en 2006, lors de laquelle Joseph Kabila a remporté un nouveau mandat. Le "prophète de l'Eternel", connu pour son hostilité envers l'accord de paix signé ce mois-ci avec les rebelles tutsis du M23 dans l'est de la RDC, accuse le gouvernement congolais d'avoir cédé devant les intérêts des Tutsis et les pressions du Rwanda voisin.
Dans le centre de Kinshasa, les rues étaient désertes lundi et les commerçants ont fermé boutique à l'annonce des événements.
Il a été candidat à l'élection présidentielle en 2006, lors de laquelle Joseph Kabila a remporté un nouveau mandat. Le "prophète de l'Eternel", connu pour son hostilité envers l'accord de paix signé ce mois-ci avec les rebelles tutsis du M23 dans l'est de la RDC, accuse le gouvernement congolais d'avoir cédé devant les intérêts des Tutsis et les pressions du Rwanda voisin.
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